Poudre suspecte : le commissariat, un restaurant et deux employés en quarantaine

Dimanche matin, deux employés ont ouvert une enveloppe renfermant des menaces et une poudre blanche suspecte. En attendant, les analyses du produit, les 2 employés sont en observation au CHD. Une enquête a été ouverte pour retrouver rapidement l’expéditeur.
Les inspecteurs de police de Saint-Denis tentent de démasquer depuis dimanche, l’expéditeur d’une lettre d’insultes et de menaces contenant une poudre blanche. Courrier ouvert par une employée, en présence d’un collègue.
Après avoir découvert le contenu de la missive et la poudre suspecte, la jeune femme et son collègue se sont rendus au commissariat Malartic où l’affaire a été prise très au sérieux.
 
Le commissariat et le restaurant en quarantaine
 
En attendant les résultats de l’analyse de la poudre blanche, les deux personnes, qui ont été en contact avec ce produit, ont été placées en quarantaine. Elles sont en observation au centre hospitalier de Bellepierre. Une mesure préventive justifiée par la préfecture de La Réunion qui rappelle que le département est toujours en Vigipirate renforcé.
Le restaurant, comme l’accueil du commissariat de la rue Malartic, où le produit a été à l’air libre, ont été interdit au public.
Ces mesures de confinement seront levées dès réception des analyses concernant le contenu de l’enveloppe. Des résultats qui devraient connus dans la journée. La poudre blanche s’est envolée vers un laboratoire métropolitain, ce dimanche 21 Février 2016 en début de nuit.
 
Une mauvaise plaisanterie ?
 
Dans l'après-midi de dimanche, une enquête a été ouverte par le parquet de Saint-Denis. Les investigations ont été confiées à la brigade criminelle de la sûreté départementale. Les inspecteurs s’emploient à remonter la piste du courrier pour démasquer l’expéditeur.
Le plus inquiétant dans cette lettre, pour les policiers, est le contenu très vague de la menace. Manifestement, personne n’était visé en particulier obligeant les autorités à explorer toutes les pistes.
S’il s’agit d’une très mauvaise plaisanterie, l’auteur de ce « gag » devra s’expliquer devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis.