L'Union pour la Défense de l'Identité Réunionnaise fête ce samedi ses 40 ans d'existence. Lecture de poèmes et de contes et musiques au programme. L'une des plus vieilles associations dionysiennes rendra aussi hommage au grand zarboutan noute kiltir Daniel Honoré
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Tous les membres de l'UDIR sont réunis cet après-midi à l'hotel de ville de Saint-Denis pour célébrer cet anniversaire un peu particulier. Ils rendront notamment hommage à Daniel Honoré qui a participé à leurs nombreux ateliers d'écriture. L'UDIR marque également ce 40ème anniversaire avec l'édition d'un livre, un recueil collectif de poèmes, contes et nouvelles intitulé "Les mots d'une île à l'autre".
Jean-François Sam-Long à l'origine de l'Union pour la Défense de l'Identité Réunionnaise a accepté de répondre à nos questions:
- Pourquoi avoir lancé l'UDIR?
L'UDIR a été fondée en 1978 pour promouvoir la littérature réunionnaise, défendre notre identité à travers notre histoire, notre culture, notre langue créole. Plus on a une identité forte, plus on peut s'ouvrir sur le monde.
- L'UDIR a-t-elle permis de lancer des écrivains péi?
L'Udir a permis de lancer et de mieux faire connaître une centaine d'écrivains : Claire Karm, Isabelle Hoarau, Daniel Honoré, Jeanne Brézé, Céline Huet, France-Line Fontaine...
- 40 ans après quel bilan pouvez-vous tirer?
Le bilan est encourageant au niveau du concours Lankréol, de la formation rakontèr zistoir, des ateliers d'écriture. Mais nous attendons encore de beaux textes à publier à Paris. Rien n'est encore gagné, donc notre combat continue avec le même enthousiasme.
- Cette semaine vous avez perdu l'un des vos amis, l'un des plus grands défenseurs de la culture créole. Vous l'aviez rencontré quelques jours avant sa disparition?
Oui c'était ce mardi 16 octobre. En présence de Monique, son épouse et de sa belle-fille, j'ai fêté avec Daniel Honoré son 79ème anniversaire. On a partagé le gâteau. Les bons souvenirs. Fiers d'une amitié de vingt ans. Au moment de se quitter, il m'a ouvert les bras. Je ne savais pas que j'allais serrer pour la dernière fois dans mes bras un ami, un dalon, un grand frère, un homme sage, digne, affable, qui mérite qu'on l'honore, et encore. Immense chagrin !
- Pourquoi avoir lancé l'UDIR?
L'UDIR a été fondée en 1978 pour promouvoir la littérature réunionnaise, défendre notre identité à travers notre histoire, notre culture, notre langue créole. Plus on a une identité forte, plus on peut s'ouvrir sur le monde.
- L'UDIR a-t-elle permis de lancer des écrivains péi?
L'Udir a permis de lancer et de mieux faire connaître une centaine d'écrivains : Claire Karm, Isabelle Hoarau, Daniel Honoré, Jeanne Brézé, Céline Huet, France-Line Fontaine...
- 40 ans après quel bilan pouvez-vous tirer?
Le bilan est encourageant au niveau du concours Lankréol, de la formation rakontèr zistoir, des ateliers d'écriture. Mais nous attendons encore de beaux textes à publier à Paris. Rien n'est encore gagné, donc notre combat continue avec le même enthousiasme.
- Cette semaine vous avez perdu l'un des vos amis, l'un des plus grands défenseurs de la culture créole. Vous l'aviez rencontré quelques jours avant sa disparition?
Oui c'était ce mardi 16 octobre. En présence de Monique, son épouse et de sa belle-fille, j'ai fêté avec Daniel Honoré son 79ème anniversaire. On a partagé le gâteau. Les bons souvenirs. Fiers d'une amitié de vingt ans. Au moment de se quitter, il m'a ouvert les bras. Je ne savais pas que j'allais serrer pour la dernière fois dans mes bras un ami, un dalon, un grand frère, un homme sage, digne, affable, qui mérite qu'on l'honore, et encore. Immense chagrin !