La procédure de demande d’asile politique est officiellement lancée pour les 6 Sri Lankais retrouvés sur un radeau de fortune le 21 mars dernier. Ils se sont rendus ce lundi en préfecture pour déposer leur dossier.
Cela va faire 6 jours que les 6 migrants Sri Lankais ont trouvé refuge à la Réunion après avoir été secourus à 13kms des côtes réunionnaises. Quatre d’entre eux sont hébergés à l’Ashram du Port, les deux autres dans un foyer dyonisien.
Ce lundi 26 mars 2018, les 6 individus se sont rendus en préfecture, au service accueil des étrangers, pour acter leur demande d’asile. Ce qui leur permettra de séjourner sur le territoire le temps que soit traitée leur demande.
Recours contre l’obligation de quitter le territoire
Parallèlement à cela, les 6 hommes se rendront au tribunal administratif. Leur avocat, maître Mihidoiri Ali, a demandé l’annulation de la décision d’obligation de quitter le territoire prise par le préfet, Amaury de St-Quentin, le 22 mars dernier. Ils espèrent obtenir gain de cause à cette audience prévue demain mardi.
« La raison pour laquelle nous avons saisi le tribunal administratif, c’est qu’initialement, avant le placement en rétention de mes clients, le préfet avait pris une décision d’obligation de quitter le territoire. J’ai contesté cette décision […] A partir du moment où l’on se présente comme demandeurs d’asile, la Constitution française prévoit que l’on examine la demande d’asile et que pour cela les intéressés doivent rester sur le territoire. Ce qui signifie que cette décision d’obligation de quitter le territoire n’est pas légale », a déclaré maître Mihidoiri Ali.
Ce lundi 26 mars 2018, les 6 individus se sont rendus en préfecture, au service accueil des étrangers, pour acter leur demande d’asile. Ce qui leur permettra de séjourner sur le territoire le temps que soit traitée leur demande.
Recours contre l’obligation de quitter le territoire
Parallèlement à cela, les 6 hommes se rendront au tribunal administratif. Leur avocat, maître Mihidoiri Ali, a demandé l’annulation de la décision d’obligation de quitter le territoire prise par le préfet, Amaury de St-Quentin, le 22 mars dernier. Ils espèrent obtenir gain de cause à cette audience prévue demain mardi.
« La raison pour laquelle nous avons saisi le tribunal administratif, c’est qu’initialement, avant le placement en rétention de mes clients, le préfet avait pris une décision d’obligation de quitter le territoire. J’ai contesté cette décision […] A partir du moment où l’on se présente comme demandeurs d’asile, la Constitution française prévoit que l’on examine la demande d’asile et que pour cela les intéressés doivent rester sur le territoire. Ce qui signifie que cette décision d’obligation de quitter le territoire n’est pas légale », a déclaré maître Mihidoiri Ali.
Reportage
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