Le 8 mars est devenue une date symbolique dans la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes.
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L’origine de cette journée s’ancre dans les luttes ouvrières et les nombreuses manifestations de femmes réclamant le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les hommes et les femmes, qui agitèrent l’Europe et le monde occidental, au début du XXe siècle.
La création d’une « Journée internationale des femmes » est proposée pour la première fois en 1910, lors de la conférence internationale des femmes socialistes, par Clara Zetkin, et s’inscrit alors dans une perspective révolutionnaire. La date n’est tout d’abord pas fixée, et ce n’est qu’à partir de 1917, avec la grève des ouvrières de Saint Pétersbourg, que la tradition du 8 mars se met en place. C'est la Russie soviétique qui est le premier pays à l'officialiser en 1921 en en faisant un jour férié mais non chômé jusqu'en 1965.
Après 1945, la Journée internationale des femmes devient une tradition dans le monde entier. C'est finalement en 1977 que les Nations Unies officialisent la journée, invitant tous les pays de la planète à célébrer une journée en faveur des droits des femmes. La « Journée internationale des femmes » fait ainsi partie des 87 journées internationales reconnues ou introduites par l'ONU.
La France, elle, instaurera cette journée des droits des femmes en 1982. A cette occasion, François Mitterrand, Président de La République, reçoit 400 femmes à l'Elysée.
Même si la situation a évolué, les inégalités persistent. Dans l’île, les femmes sont toujours davantage touchées par le chômage. Quant à leur salaire annuel, il est 12 % inférieur à celui des hommes comme l'indique une étude de l'Insee intitulée "Indicateurs régionaux sur les inégalités entre les femmes et les hommes" parue le 6 mars 2020. En ce qui concerne la politique, seuls 4 % des maires actuels sont des femmes.
A La Réunion, une marche était organisée par Femmes Solidaires. Elles sont une cinquantaine à avoir défilé ce matin entre le Jardin de l'Etat et la Préfecture.
La Journée internationale des femmes est un jour où les femmes sont reconnues pour leurs réalisations, sans égard aux divisions, qu'elles soient nationales, ethniques, linguistiques, culturelles, économiques ou politiques. C'est une occasion de faire le point sur les luttes et les réalisations passées, et surtout, de préparer l'avenir et les opportunités qui attendent les futures générations de femmes.
Le monde a réalisé des avancées sans précédent, mais aucun pays n’a encore atteint l’égalité des sexes indique l’ONU sur son site, qui rajoute « il y a cinquante ans, nous sommes allés sur la Lune ; au cours de la dernière décennie, nous avons découvert de nouveaux ancêtres de l’humanité et photographié un trou noir pour la première fois. Dans le même temps, des restrictions légales ont empêché 2,7 milliards de femmes d’accéder au même choix que les hommes en matière d’emploi. Moins de 25 pour cent des parlementaires étaient des femmes en 2019. Et une femme sur trois fait toujours l’expérience d’une violence basée sur le genre. »
L’Organisation des nations Unies a opté pour la thématique « Je suis de la Génération Égalité : Levez-vous pour les droits des femmes » cette année. Ce thème coïncide avec la nouvelle campagne pluri générationnelle d’ONU Femmes, Génération Égalité, qui marque le 25e anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing. Adopté en 1995 lors de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes tenue à Beijing, en Chine, le Programme d’action de Beijing est considéré comme la feuille de route la plus progressiste en matière d’autonomisation des femmes et des filles partout dans le monde.
La création d’une « Journée internationale des femmes » est proposée pour la première fois en 1910, lors de la conférence internationale des femmes socialistes, par Clara Zetkin, et s’inscrit alors dans une perspective révolutionnaire. La date n’est tout d’abord pas fixée, et ce n’est qu’à partir de 1917, avec la grève des ouvrières de Saint Pétersbourg, que la tradition du 8 mars se met en place. C'est la Russie soviétique qui est le premier pays à l'officialiser en 1921 en en faisant un jour férié mais non chômé jusqu'en 1965.
Après 1945, la Journée internationale des femmes devient une tradition dans le monde entier. C'est finalement en 1977 que les Nations Unies officialisent la journée, invitant tous les pays de la planète à célébrer une journée en faveur des droits des femmes. La « Journée internationale des femmes » fait ainsi partie des 87 journées internationales reconnues ou introduites par l'ONU.
La France, elle, instaurera cette journée des droits des femmes en 1982. A cette occasion, François Mitterrand, Président de La République, reçoit 400 femmes à l'Elysée.
C'est une journée de manifestations: l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes dans la société et de revendiquer plus d'égalité en droits.
Même si la situation a évolué, les inégalités persistent. Dans l’île, les femmes sont toujours davantage touchées par le chômage. Quant à leur salaire annuel, il est 12 % inférieur à celui des hommes comme l'indique une étude de l'Insee intitulée "Indicateurs régionaux sur les inégalités entre les femmes et les hommes" parue le 6 mars 2020. En ce qui concerne la politique, seuls 4 % des maires actuels sont des femmes.
A La Réunion, une marche était organisée par Femmes Solidaires. Elles sont une cinquantaine à avoir défilé ce matin entre le Jardin de l'Etat et la Préfecture.
Femmes, hommes et enfants ont défilé main dans la main pour l'égalité des droits.
Le reportage d'Hermione Razafinarivo et Florence Bouchou:
Autre mobilisation, du côté de Sainte-Suzanne cette fois, avec la première "journée de la femme entrepreneurE" avec un "E". Les cheffes d'entreprises péi étaient invitées à échanger sur leur quotidien et à partager leurs expériences. Le tout dans une atmosphère bienveillante.
Graziella Carpin, cheffe d'entreprise et organisatrice de cette journée de la femme entrepreneurE, est l'invitée du JT de 12h30:
Génération Égalité d'ici à 2030
La Journée internationale des femmes est un jour où les femmes sont reconnues pour leurs réalisations, sans égard aux divisions, qu'elles soient nationales, ethniques, linguistiques, culturelles, économiques ou politiques. C'est une occasion de faire le point sur les luttes et les réalisations passées, et surtout, de préparer l'avenir et les opportunités qui attendent les futures générations de femmes.
Le monde a réalisé des avancées sans précédent, mais aucun pays n’a encore atteint l’égalité des sexes indique l’ONU sur son site, qui rajoute « il y a cinquante ans, nous sommes allés sur la Lune ; au cours de la dernière décennie, nous avons découvert de nouveaux ancêtres de l’humanité et photographié un trou noir pour la première fois. Dans le même temps, des restrictions légales ont empêché 2,7 milliards de femmes d’accéder au même choix que les hommes en matière d’emploi. Moins de 25 pour cent des parlementaires étaient des femmes en 2019. Et une femme sur trois fait toujours l’expérience d’une violence basée sur le genre. »
L’Organisation des nations Unies a opté pour la thématique « Je suis de la Génération Égalité : Levez-vous pour les droits des femmes » cette année. Ce thème coïncide avec la nouvelle campagne pluri générationnelle d’ONU Femmes, Génération Égalité, qui marque le 25e anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing. Adopté en 1995 lors de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes tenue à Beijing, en Chine, le Programme d’action de Beijing est considéré comme la feuille de route la plus progressiste en matière d’autonomisation des femmes et des filles partout dans le monde.