Demain dimanche 1er mai, il y a ceux qui prendre le temps de se rendre chez le fleuriste pour acheter son traditionnel brin de muguet qui va de pair avec la célébration de la fête du travail.
Et puis, il y a ceux qui cèderont aux sirènes des vendeurs installés directement sur la voie publique, le long des axes routiers stratégiques du département. Et il faut le savoir, ces vendeurs ne sont pas tous des professionnels, loin de là.
Une tolérance qui n'existe que pour le 1er mai
Et pourtant, ils ont bel et bien le droit de vendre du muguet. Une tolérance existe en effet pour permettre à des non professionnels d'en proposer à la vente, bien que cela ne soit permis que pour la journée du 1er mai.
Mais même si la vente de muguet n’est pas soumise à autorisation, cette pratique demeure encadrée par un certain nombre de règles afin d’éviter une concurrence déloyale par rapport aux fleuristes professionnels.
Les règles à respecter
Les vendeurs non professionnels ne peuvent proposer que des fleurs :
- non cultivées,
- sans racine,
- sans adjonction de feuillage ou d'autres fleurs,
- dépourvues d'emballage et de tout contenant,
- sans utilisation d’installations fixes de type table ou tréteaux.
Par ailleurs, cette vente ne doit pas avoir lieu à moins de 40 mètres d'un fleuriste. Enfin, il est important de veiller à ce que le point de vente de muguet ne constitue pas un danger ou une gêne pour les piétons ou les automobilistes.
On peut faire confiance aux services de l'Etat pour veiller au respect de cette règlementation, même un dimanche 1er mai...