Handball, escrime, tchoukball, pelote basque… Tous les sports peuvent être pratiqués par des hommes et par des femmes. Et ensemble ! C’est le message de cette journée de promotion du sport mixte.
Des ateliers d’initiation à une quinzaine de disciplines sont proposés. Au stand de boxe française, une maman sautille sur le ring avec un petit garçon. Johnny Maohousa, animateur sportif confirme : "c’est une discipline adaptée pour tout le monde".
Les inégalités encore trop nombreuses
Cette journée est une première pour l’association Chancégal, agence de l’intégration de l’égalité entre hommes et femmes qui fête ses 20 ans. Normalement Chancégal est plutôt orientée sur des actions dans le milieu scolaire ou professionnel. Pour la première fois, elle s’attaque à l’égalité dans le milieu sportif.
"On va plus loin que la simple féminisation du sport, aujourd’hui qu’on soit homme ou femme on peut pratiquer du sport à tous les niveaux," explique Violaine Assati, la présidente de Chancégal.
Pour l’association, "les inégalités de traitement, de reconnaissance et d’accès à tous les sports sont encore nombreuses." La mise en place de la pratique sportive séparée par genre date du 19ème siècle, et elle reste aujourd'hui. La performance est souvent associée à la force et la puissance. Or, Chancégal rappelle que d’autres capacités physiques sont nécessaires : "l’adresse/précision, la souplesse, la résistance, l’agilité dont il ne faut sous-estimer l’importance.Enfin les facultés cognitives (prendre de bonnes décisions), émotionnelles (gérer le stress), sociales (travailleravec les autres) et méthodologiques (élaborer des stratégies) contribuent également à la production de performances et sont elles aussi mobilisables chez les filles comme les garçons."
Des tables rondes et des échanges avec les actrices et acteurs locaux sur les avancées de la mixité dans le sport sont aussi au menu de cette journée.
Pour définir notamment, les chantiers à mener dans ce domaine.
Le reportage de Michelle Bertil et Florence Bouchou