Malgré la réduction des rotations aériennes, l'aérogare fret de Roland Garros a poursuivi les échanges entre La Réunion et l’extérieur pendant cette crise sanitaire. La plate-forme logistique a ainsi pu traiter depuis le 27 mars, près de 1 400 tonnes de marchandises.
Depuis le 27 mars, seules trois rotations hebdomadaires d’avions de passagers entre la métropole et La Réunion sont autorisées. Pour autant, la plateforme logistique de l'aéroport n'a pas cessé son activité afin de maintenir des liens vitaux. Depuis, 950 tonnes ont été réceptionnées à l’import et plus de 400 tonnes de produits réunionnais et de poste ont été expédiées.
Et cela même si la baisse du trafic est de 60% en comparaison à la même période de l’année 2019.
Dès lors, l’approvisionnement des hôpitaux et des pharmacies en médicaments et en équipements médicaux est assuré. Le commerce alimentaire réunionnais peut continuer à réceptionner des produits frais, notamment grâce au maintien du vol cargo hebdomadaire d’Air France. Malgré des capacités limitées, les exportations de fruits, et de poissons se poursuivent.
Outre Air France et Air Austral, assurant les rotations entre l’aéroport Charles-de-Gaulle et Roland Garros ainsi que des vols spéciaux, les préfectures de La Réunion et de Mayotte ont réquisitionné les avions d’Air Austral à minima deux fois par semaine depuis le 27 mars pour assurer des rotations entre Saint-Denis et Dzaoudzi.
KLM, Condor, TUI Fly Belgium, Kenya Airways, Air Europa, French Bee et Corsair ont également programmé plus de 30 vols sur La Réunion depuis le mois d’avril, permettant d’acheminer du fret de et vers Paris, Amsterdam, Francfort, Nairobi, Canton et Séoul.
Depuis ces dernières semaines, les compagnies convertissent leurs avions de lignes en « tout cargo », les marchandises emplissant à la fois les soutes et les cabines.
" Ce trafic exceptionnel, sans horaires réguliers, demande beaucoup de flexibilité et d’engagement des équipes. Nous sommes passés d’un planning semestriel à un programme hebdomadaire qui souvent bouge à plusieurs reprises dans la semaine " précise Stéphane Dagard, responsable d’exploitation des terminaux fret import et export.
Si la chute de l’activité a amené la Société Aéroportuaire à recourir à l’activité partielle au début de la crise, le temps de travail des professionnels du fret est revenu à un niveau presque normal ces dernières semaines, grâce à la remontée du trafic. " Nous travaillons parfois la nuit, très tôt le matin ou le week-end pour traiter le fret urgent, en premier lieu les médicaments et le matériel médical " témoigne Joël Gaussail, manutentionnaire cariste depuis deux ans à l’aérogare.
Et cela même si la baisse du trafic est de 60% en comparaison à la même période de l’année 2019.
Dès lors, l’approvisionnement des hôpitaux et des pharmacies en médicaments et en équipements médicaux est assuré. Le commerce alimentaire réunionnais peut continuer à réceptionner des produits frais, notamment grâce au maintien du vol cargo hebdomadaire d’Air France. Malgré des capacités limitées, les exportations de fruits, et de poissons se poursuivent.
Des vols exceptionnels
Outre Air France et Air Austral, assurant les rotations entre l’aéroport Charles-de-Gaulle et Roland Garros ainsi que des vols spéciaux, les préfectures de La Réunion et de Mayotte ont réquisitionné les avions d’Air Austral à minima deux fois par semaine depuis le 27 mars pour assurer des rotations entre Saint-Denis et Dzaoudzi.
KLM, Condor, TUI Fly Belgium, Kenya Airways, Air Europa, French Bee et Corsair ont également programmé plus de 30 vols sur La Réunion depuis le mois d’avril, permettant d’acheminer du fret de et vers Paris, Amsterdam, Francfort, Nairobi, Canton et Séoul.
Depuis ces dernières semaines, les compagnies convertissent leurs avions de lignes en « tout cargo », les marchandises emplissant à la fois les soutes et les cabines.
Mobilisation des équipes
" Ce trafic exceptionnel, sans horaires réguliers, demande beaucoup de flexibilité et d’engagement des équipes. Nous sommes passés d’un planning semestriel à un programme hebdomadaire qui souvent bouge à plusieurs reprises dans la semaine " précise Stéphane Dagard, responsable d’exploitation des terminaux fret import et export.
Si la chute de l’activité a amené la Société Aéroportuaire à recourir à l’activité partielle au début de la crise, le temps de travail des professionnels du fret est revenu à un niveau presque normal ces dernières semaines, grâce à la remontée du trafic. " Nous travaillons parfois la nuit, très tôt le matin ou le week-end pour traiter le fret urgent, en premier lieu les médicaments et le matériel médical " témoigne Joël Gaussail, manutentionnaire cariste depuis deux ans à l’aérogare.