Le bilan du passage d'Éloïse sur le Mozambique, le Zimbabwe, l'Afrique du Sud et le Botswana ne cesse de s'alourdir. Il est désormais question de 12 morts et des milliers de personnes déplacées pour cause d'inondations ou de cases détruites.
Les conséquences d'un cyclone ou d'une dépression sont toujours plus importantes dans les pays démunis ! C'est malheureusement, encore le cas avec le passage d'Éloïse sur Madagascar, le Mozambique, le Zimbabwe, l'Afrique du Sud et le Botswana. Trois de ces cinq pays font partis des plus pauvres de la planète.
La tempête tropicale, devenue simple dépression sur la Grande île, s'est renforcée avant d'aborder le continent par le Mozambique. Le cyclone a épargné la ville portuaire de Beria, mais a dévasté la campagne situé au Sud avant d'inonder les terres qu'elle a parcouru. Le bureau des Nations unies faisait état de 7 000 personnes déplacées et 5 000 maisons détruites ou inondées, juste au Mozambique écrit tv5.
Une pluie incessante sur une terre détrempée
Sur sa lancée, Éloïse, redevenue simple dépression, a franchi les frontières pour arroser le Zimbabwe, l'Afrique du Sud et le Botswana. Les pluies, sans être torrentielles, sont incessantes et noient les villages de brousse les uns derrière les autres. Les sols saturés ne parviennent plus à absorber des averses. Les cases, souvent précaires, s'effondrent laissant la population sans toit, précise voaafrique.com.
Cette humidité ambiante entretien l'évaporation et la formation de nouveaux nuages qui amènent à nouveau des intempéries. Il est etrop tôt pour faire un point complet sur l'ensemble des dégâts. La facture s'alourdit d'heure en heure. L'Unicef a déjà noté que 142 000 hectares de terres agricoles sont dévastés, 76 salles de classes détruites, sans oublier 26 centres de santé hors d'usage. Les coulées de boues ont emportées des routes. La reconstruction s'anonce couteûse.
Cette situation catastrophique touche également l'Afrique du Sud où le variant de la Covid-19 fait des ravages.