Depuis le 23 décembre 2019, les agents de la Police Technique et Scientifique sont en grève. Ils demandent une révision de leur statut. Considérés comme des agents administratifs, ils ne bénéficient en effet pas des mêmes droits et avantages que les policiers de terrain.
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Les PTS, les agents de la Police Technique et Scientifiques sont 2 500 au niveau national, une dizaine à La Réunion. Un tiers des affaires criminelles sont résolues grâce à leur concours.
Présents, eux aussi, sur le terrain, ils estiment subir les mêmes risques, la même pénibilité ou encore flexibilité, que les policiers actifs. Pour eux, l’administration ne reconnaît pas leur statut spécial.
Un statut actuel qui les autorise à faire grève, un droit dont ils usent contrairement aux policiers qui n’en disposent pas. Depuis le 23 décembre, le service de la PTS tourne au ralenti, la plupart des agents étant en grève ou en arrêt maladie.
Les missions simple comme le relevé d’empreintes pour les mis en garde à vue ne sont plus assurés. Pour protester, les agents de la PTS n’effectuent plus que des tâches urgentes. Les explications de Marie-Ange Frassati et Alix Catherine.
Cela reste cependant insuffisant pour ces primo-intervenants sur les relevés d’indices et constatations, selon Edwige Guesneux, déléguée Unité SGP Police FO.
Avec la reconnaissance du statut d’actif, c’est le statut spécial des policiers à la retraite qui est en jeu. Pour les agents de la Police Technique et Scientifique, la grève est illimitée.
Présents, eux aussi, sur le terrain, ils estiment subir les mêmes risques, la même pénibilité ou encore flexibilité, que les policiers actifs. Pour eux, l’administration ne reconnaît pas leur statut spécial.
En grève ou en arrêt maladie
Ils revendiquent depuis plusieurs années le même statut que les fonctionnaires de police de terrain, estimant être exposés aux mêmes risques lors des enquêtes. Actuellement, les agents de la Police Technique et Scientifique sont considérés comme des agents administratifs.Un statut actuel qui les autorise à faire grève, un droit dont ils usent contrairement aux policiers qui n’en disposent pas. Depuis le 23 décembre, le service de la PTS tourne au ralenti, la plupart des agents étant en grève ou en arrêt maladie.
Les missions simple comme le relevé d’empreintes pour les mis en garde à vue ne sont plus assurés. Pour protester, les agents de la PTS n’effectuent plus que des tâches urgentes. Les explications de Marie-Ange Frassati et Alix Catherine.
Reconnaissance du statut
Les agents de la Police Technique et Scientifique refusent d’être considérés comme personnels sédentaires du fait qu’ils n’effectuent pas d’interpellations. Le ministère de l’Intérieur leur a pourtant octroyé un gilet par balle en 2010, ce qui revient à reconnaître la part de risque dans leur profession.Cela reste cependant insuffisant pour ces primo-intervenants sur les relevés d’indices et constatations, selon Edwige Guesneux, déléguée Unité SGP Police FO.
" Le gilet par balle c’est un bon début, mais ils n’ont aucun moyen actuellement pour se défendre en cas de besoin. Si ils ont un statut d’actif, à ce moment-là ils auront la formation adéquate et ils pourront bénéficier d’une arme de service ", explique-t-elle.
Avec la reconnaissance du statut d’actif, c’est le statut spécial des policiers à la retraite qui est en jeu. Pour les agents de la Police Technique et Scientifique, la grève est illimitée.