À Créteil, le lycéen, qui a braqué une enseignante avec une arme factice, a été mis en examen. Diffusée sur les réseaux sociaux, la scène a provoqué l'indignation et conduit le gouvernement à annoncer un plan d'action. Réactions aussi à La Réunion où des agressions en pleins cours ont déjà eu lieu.
•
Dans une vidéo amateur qui circule sur les réseaux sociaux, un adolescent pointe une arme factice sur la tempe d'une professeure. Le lycéen, arrivé en retard, lui intime l'ordre de le noter présent au cours. Le geste violent fait pourtant rire des élèves. La scène s'est déroulée jeudi 18 octobre au lycée Édouard-Branly de Créteil dans le Val-de-Marne. Décrit comme plutôt calme, le lycée est situé dans une zone pavillonnaire.
Regardez le reportage de France 3 :
Révélée en pleines vacances scolaires à La Réunion, cette affaire fait réagir. L'Académie de la Réunion a connu également il y a quelques années des cas d'agressions ou de tentatives d'intimidation en plein cours.
Reportage de Jean-Claude Toihir et Philippe Hoarau :
Regardez le reportage de France 3 :
Réactions à La Réunion
Sur le moment, l'enseignante ne signale pas l'agression à sa hiérarchie, mais la vidéo relayée sur le web alerte la direction. L'adolescent de 15 ans, qui a pointé son arme sur l'enseignante, a été mis en examen dimanche pour "violences aggravées". Le jeune homme risque jusqu'à trois ans et demi d'emprisonnement. Le propriétaire du pistolet à billes a, lui, été relâché.Révélée en pleines vacances scolaires à La Réunion, cette affaire fait réagir. L'Académie de la Réunion a connu également il y a quelques années des cas d'agressions ou de tentatives d'intimidation en plein cours.
Reportage de Jean-Claude Toihir et Philippe Hoarau :
Un plan d'action la semaine prochaine
L'agression a été condamnée samedi soir par le chef de l'État, qualifiant le geste "d'inacceptable". Le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a annoncé le lendemain qu'un plan d'action contre les violences envers les enseignants sera lancé la semaine prochaine. Des sanctions disciplinaires seront également prises à l'encontre des lycéens mis en cause.Menacer un professeur est inacceptable. J’ai demandé au ministre de l’Éducation nationale et au ministre de l’Intérieur de prendre toutes les mesures pour que ces faits soient punis et définitivement proscrits de nos écoles.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 20 octobre 2018