La liaison aérienne entre La Réunion et Chennai pourrait reprendre en juillet prochain. C’est le scénario optimiste pour Joseph Brema, le directeur d’Air Austral.
Ce mardi 2 mai, lors d’une conférence de presse, il s’est montré confiant. La compagnie aérienne va déposer un dossier cette semaine qui sera examiné par l'aviation civile et la Commission Européenne.
Passer de 2 à 3 vols hebdomadaires
La Commission a entre deux et quatre mois pour se prononcer. "Si la décision est remise d’ici deux mois, la réouverture de la ligne est possible en juillet ou août", assure Joseph Bréma. Si la ligne est rétablie, le directeur d’Air Austral espère passer de deux à trois vols hebdomadaires. A l’arrêt depuis plus d’un mois, la ligne accueillait auparavant jusqu’à 13 000 passagers à l’année.
Améliorer la rentabilité de la ligne
"La Commission européenne a attiré notre attention sur le fait qu’il nous fallait travailler sur la rentabilité de la ligne, nous avons donc apporté les réponses nécessaires sur le taux d’occupation, nous allons adapter notre offre à la demande", assure Joseph Bréma qui veut "plus de passagers à bord des avions".
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"Avant la crise sanitaire, cette ligne était légèrement déficitaire, reconnaît-il. Ces dix derniers mois, le trafic est revenu au niveau d’avant Covid et son développement est plus important donc c’est favorable pour notre dossier".
Pas de liaison depuis le 1er avril
Depuis le 1er avril, Chennai n’est plus desservie. Le 27 mars, Air Austral annonçait être contrainte d’annuler cette liaison jusqu’à nouvel ordre et expliquait ne pas avoir reçu les autorisations nécessaires de la part des autorités sur toute la saison, qui court du 27 mars au 29 octobre.
La mobilisation des associations
Depuis cette annonce, des associations se sont mobilisées. Le collectif pour le maintien de la liaison Réunion-Inde, a lancé une pétition qui rassemble plus de 6 000 signatures.
"Le travail doit continuer pour que notre île ne soit pas mise sous cloche, assure Selvam Chanemougame, président de l’association culturelle indienne, Tamij Sangam. La Réunion ne doit pas être isolée de l’Océan Indien qui est riche. Ce n’est pas le moment de nous couper de nos racines".
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