C’est une alternative à la suspension du permis de conduire. L’EAD s’adresse aux contrevenants non-récidivistes contrôlés au taux d’alcoolémie compris entre 0,43 mg/l d’air exprimé et 0,90 mg/l. Le dispositif est déjà testé depuis 3 ans dans d’autres départements.
Installés à compter du 1er mai dans certaines voitures, les éthylotests anti-démarrage doivent aider à la lutte contre la conduite en état d’alcoolémie. Plutôt qu’une suspension du permis de conduire, il sera donc possible pour un contrevenant de faire installer le dispositif sur son véhicule.
En cas de démarrage autorisé, un signal sera envoyé au conducteur au bout de 5 à 30 minutes pour qu’il réalise un second souffle. A compter du signal, il dispose d’un délai de 20 minutes pour l’effectuer. Cela doit se faire véhicule et moteur arrêtés.
Le principe reste alors le même, si le taux d’alcool ne dépasse pas la limite autorisée, le véhicule pourra redémarrer et aucune autre demande de souffle de sera effectuée, sauf arrêt de plus de 2 minutes. En revanche, si le taux d’alcool est supérieur à la limite, aucun démarrage ne sera possible. Le véhicule devra alors être remorqué jusqu’à l’atelier d’un installateur d’EAD agréé.
Le contrevenant devra faire installer l’appareil à ses frais. Il lui en coûtera 110 euros par mois de location, 380 euros pour le montage et le démontage de l’appareil et enfin 1 000 euros de caution. L’objectif est de permettre aux conducteurs non-récidivistes de conserver leur activité professionnelle.
A La Réunion, 108 personnes ont perdu la vie sur les routes dans un accident avec un taux illégal, de 2012 à 2016.
Un contrôle en 2 temps
L’appareil, après avoir mesuré le taux d’alcool dans l’air expiré du conducteur, autorisera ou non le démarrage du véhicule. Si le taux d’alcool est enregistré, la mise en route du moteur sera alors impossible.En cas de démarrage autorisé, un signal sera envoyé au conducteur au bout de 5 à 30 minutes pour qu’il réalise un second souffle. A compter du signal, il dispose d’un délai de 20 minutes pour l’effectuer. Cela doit se faire véhicule et moteur arrêtés.
Le principe reste alors le même, si le taux d’alcool ne dépasse pas la limite autorisée, le véhicule pourra redémarrer et aucune autre demande de souffle de sera effectuée, sauf arrêt de plus de 2 minutes. En revanche, si le taux d’alcool est supérieur à la limite, aucun démarrage ne sera possible. Le véhicule devra alors être remorqué jusqu’à l’atelier d’un installateur d’EAD agréé.
Au-delà de 0,43 mg/l
La mesure s’adresse aux contrevenants non-récidivistes présentant une alcoolémie comprise entre 0,43 et 0,90 mg d’alcool par litre d’air expiré, relevant donc du tribunal correctionnel. Ainsi, sur décision de justice, le préfet pourra délivrer, par arrêté, un permis de conduire spécifique EAD pour une durée fixée à six mois.Le contrevenant devra faire installer l’appareil à ses frais. Il lui en coûtera 110 euros par mois de location, 380 euros pour le montage et le démontage de l’appareil et enfin 1 000 euros de caution. L’objectif est de permettre aux conducteurs non-récidivistes de conserver leur activité professionnelle.
90 % ne récidivent pas
Un dispositif testé dans d’autres départements depuis déjà 3 ans et qui aurait démontré que 90% des personnes concernées ne récidivent pas. A La Réunion, il existe un seul installateur agréé, la préfecture lance un appel aux garagistes de l’île.A La Réunion, 108 personnes ont perdu la vie sur les routes dans un accident avec un taux illégal, de 2012 à 2016.