Un siècle après la fin de la Première Guerre mondiale, l’Armistice sera commémoré avec plus de faste que d’habitude, ce dimanche. L’occasion de revenir sur le contexte réunionnais en 14-18, avec Rachel Mnémosyne-Fèvre, professeure d'histoire, invitée de la matinale sur La 1ère radio.
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11 novembre 1918 : l’armistice est signé en forêt de Compiègne. « La Réunion l’apprend avec quelques heures de retard, puisque nous avons le problème de la distance, grâce au câblogramme » rapporte Rachel Mnémosyne-Fèvre, auteure d’une thèse sur la Première Guerre mondiale. « D’après ce que décrivent les journaux et et les mémoires de Charles Foucque, c’était une ambiance festive : enfin la guerre avait pris fin. »
Plus de 14.500 Réunionnais ont participé à la Grande Guerre. Combien sont morts ? « 1698, pas uniquement sur le champ d’honneur, mais aussi de maladies, ou disparus. » Les rescapés mettent un mois à rentrer au pays, par bateau. « On est surtout heureux de les revoir vivants » raconte l’historienne, évoquant « peut-être une certaine fascination, puisque quelques-uns arrivent amputés, blessés par ces combats. La plupart rejoignent leur famille. Certains auront la chance d’avoir des emplois réservés dans l’administration des chemins de fer. »
Pour les enseignants péi, ce centenaire de l’Armistice permet selon Rachel Mnémosyne-Fèvre « de mettre en relation cette histoire réunionnaise et le récit national, et de voir que tout le monde y a participé : La Réunion mais aussi les autres Outre-mer. »
Plus de 14.500 Réunionnais ont participé à la Grande Guerre. Combien sont morts ? « 1698, pas uniquement sur le champ d’honneur, mais aussi de maladies, ou disparus. » Les rescapés mettent un mois à rentrer au pays, par bateau. « On est surtout heureux de les revoir vivants » raconte l’historienne, évoquant « peut-être une certaine fascination, puisque quelques-uns arrivent amputés, blessés par ces combats. La plupart rejoignent leur famille. Certains auront la chance d’avoir des emplois réservés dans l’administration des chemins de fer. »
Pour les enseignants péi, ce centenaire de l’Armistice permet selon Rachel Mnémosyne-Fèvre « de mettre en relation cette histoire réunionnaise et le récit national, et de voir que tout le monde y a participé : La Réunion mais aussi les autres Outre-mer. »