Depuis mercredi, Maximin Sinédia était jugé par la cour d'Assises de St-Denis. Il devait répondre de meurtre aggravé sur son ex-épouse, Patricia, qu'il a poignardé dans le dos en avril 2016 avant de se rendre à la gendarmerie. Il a été condamné à 18 ans de réclusion criminelle.
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Accusé, Maximin Sinédia est reconnu coupable de meurtre aggravé sur sa femme Patricia Ramalingom. Il est condamné à 18 ans de réclusion criminelle, deux ans de moins que ce qu'avait requis l'avocate générale.
Lors de la première journée d'audience, le moment fort restait la déposition de la fille de la victime qui a perdu sa mère dans des conditions tragique. "Au moment des faits, j'étais en froid avec maman [...] Honnêtement je n'ai ap sencore fait mon deuil. Avce tous les problèmes, un frère handicapé à gérer aussio c'est pas facile", racontre-t-elle au micro de notre journaliste Nathalie Rougeau.
La famille de Patricia attend réparation.
Dans le box des accusés, Maximin Sinédia explique avoi rréagit sous le coup de la colère aorès une dispute. Il raconte que tout est allé très vite, il s'est saisit d'un couteau pour répondre aux mots durs de sa femme. "Elle n'hesite pas à lui dire qu'elle aurait préféré qu'il meurt, qu'elle avait déja préparé le drap blanc. Il a essayé de lui dire que ce n'est pas grave, je te pardonne même d'avoir eu un amant, on va reprendre notre vie ensemble et elle refusait parce-qu'elle pensait qu'il allait mourir bientôt, qu'elle garderait tout au lieu de partager dans un divorce", explique l'avocate de l'accusé.
A l'avocat de la partie de répondre : "on ne peut pas noircir le portrait de cette dame [...] Elle ne l'aimait plus, elle avait quelqu'un, elle voulait partir mais ce n'est pas une raison pour la trucider de cette façon".
La prémédiation n'a pas été retenue dans ce dossier, mais s'il existe des éléments troublants tels que l'achat d'un couteau 6 jours plus tôt.
Rappel des faits :
Dans le box des accusés : Maximin Sinédia, un ex-conjoint qui a commis l’irréparable en portant un coup de couteau mortel à la mère de ses trois enfants.
En avril 2016, Patricia Ramalingom Sinédia avait quitté son époux et le domicile conjugal depuis plusieurs semaines déjà et cela après des années de vie commune ponctuées de disputes et de violences. « Quelques gifles » pour lesquelles elle avait déjà déposé plainte.
Depuis la séparation, la quinquagénaire s’était réfugiée chez son frère, habitant le même quartier à Bras-Panon. A plusieurs reprises, elle revient à son ancien domicile, situé dans le lotissement Les Vacoas rue des Mimosas, pour récupérer ses affaires ou des documents. Des allers-et-venues toujours source de vives tensions avec son ex-conjoint, si bien que Patricia fait appel à la police municipale, jusqu’au mercredi 6 avril 2016 où tout bascule. Ne supportant plus la séparation, Maximin se précipite sur elle avec un couteau de chasse et lui porte un coup dans le dos. Un geste si violent qu’il lui sera fatal. Selon les informations recueillies, l’époux éconduit aurait découvert que sa femme entretenait une relation extra-conjugale avant son déménagement.
Sitôt son crime accompli, le père de famille prend la fuite avant de se rendre finalement à la gendarmerie où il confesse son geste. Placé immédiatement en garde à vue, Maximin Sinédia est ensuite présenté au Parquet de St-Denis. Il est mis en examen pour meurtre aggravé et placé en détention provisoire.
Depuis mercredi, l'homme de 53 ans doit répondre de son acte devant la Cour d’Assises où il est jugé. Il risque la réclusion criminelle à perpetuité.
Lors de la première journée d'audience, le moment fort restait la déposition de la fille de la victime qui a perdu sa mère dans des conditions tragique. "Au moment des faits, j'étais en froid avec maman [...] Honnêtement je n'ai ap sencore fait mon deuil. Avce tous les problèmes, un frère handicapé à gérer aussio c'est pas facile", racontre-t-elle au micro de notre journaliste Nathalie Rougeau.
La famille de Patricia attend réparation.
Dans le box des accusés, Maximin Sinédia explique avoi rréagit sous le coup de la colère aorès une dispute. Il raconte que tout est allé très vite, il s'est saisit d'un couteau pour répondre aux mots durs de sa femme. "Elle n'hesite pas à lui dire qu'elle aurait préféré qu'il meurt, qu'elle avait déja préparé le drap blanc. Il a essayé de lui dire que ce n'est pas grave, je te pardonne même d'avoir eu un amant, on va reprendre notre vie ensemble et elle refusait parce-qu'elle pensait qu'il allait mourir bientôt, qu'elle garderait tout au lieu de partager dans un divorce", explique l'avocate de l'accusé.
A l'avocat de la partie de répondre : "on ne peut pas noircir le portrait de cette dame [...] Elle ne l'aimait plus, elle avait quelqu'un, elle voulait partir mais ce n'est pas une raison pour la trucider de cette façon".
La prémédiation n'a pas été retenue dans ce dossier, mais s'il existe des éléments troublants tels que l'achat d'un couteau 6 jours plus tôt.
Rappel des faits :
Dans le box des accusés : Maximin Sinédia, un ex-conjoint qui a commis l’irréparable en portant un coup de couteau mortel à la mère de ses trois enfants.
En avril 2016, Patricia Ramalingom Sinédia avait quitté son époux et le domicile conjugal depuis plusieurs semaines déjà et cela après des années de vie commune ponctuées de disputes et de violences. « Quelques gifles » pour lesquelles elle avait déjà déposé plainte.
Depuis la séparation, la quinquagénaire s’était réfugiée chez son frère, habitant le même quartier à Bras-Panon. A plusieurs reprises, elle revient à son ancien domicile, situé dans le lotissement Les Vacoas rue des Mimosas, pour récupérer ses affaires ou des documents. Des allers-et-venues toujours source de vives tensions avec son ex-conjoint, si bien que Patricia fait appel à la police municipale, jusqu’au mercredi 6 avril 2016 où tout bascule. Ne supportant plus la séparation, Maximin se précipite sur elle avec un couteau de chasse et lui porte un coup dans le dos. Un geste si violent qu’il lui sera fatal. Selon les informations recueillies, l’époux éconduit aurait découvert que sa femme entretenait une relation extra-conjugale avant son déménagement.
Sitôt son crime accompli, le père de famille prend la fuite avant de se rendre finalement à la gendarmerie où il confesse son geste. Placé immédiatement en garde à vue, Maximin Sinédia est ensuite présenté au Parquet de St-Denis. Il est mis en examen pour meurtre aggravé et placé en détention provisoire.
Depuis mercredi, l'homme de 53 ans doit répondre de son acte devant la Cour d’Assises où il est jugé. Il risque la réclusion criminelle à perpetuité.