Jugés en appel pour le meurtre des époux Aho-Nienne en 2015 à Grand-Bois, Jimmy Célina et Mickaël Robert seront fixés sur leur sort demain, vendredi. La deuxième journée de procès, ce jeudi, était marquée par la plaidoirie de la partie civile.
•
En 2017, Jimmy Célina et Mickaël Robert avaient été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité, une peine jugée trop lourde, selon eux. C’est pour cette raison qu’ils ont fait appel de la décision et se retrouvent à nouveau sur le banc des accusés depuis hier, mercredi 17 avril.
Durant trois jours, les débats reviennent sur le vol crapuleux qui donnera lieu au meurtre d’Odette et Emile Aho-Nienne, 86 et 92 ans. Après avoir reconnu hier, mercredi 17 avril, les faits et contesté leur première condamnation, Jimmy Célina, 32 ans, et Mickaël Robert, 27 ans, ont aujourd’hui écouté la partie civile plaider.
La famille des défunts est elle-aussi présente depuis le début de ce nouveau procès. Une famille qui assiste avec beaucoup de dignité au procès des bourreaux de leurs parents. " Ils souffrent en silence ", fait remarquer Me Frédéric Hoarau et il s’adresse à l’un des fils survivant : " Vous êtes morts avec vos parents ce soir-là dans cette cuisine, vous êtes un mort-vivant. "
L’avocat sudiste a rappelé que la boutique familiale c’était l’âme de Grand Bois, le ciment social qui permettait encore de faire des crédits avec le carnet. Les Aho-Niennen étaient les piliers du quartier. Se tournant vers le box, il hausse le ton : " Et le commando de la mort a massacré tout cela ". Si le petit-fils n’était pas arrivé, ce n’est pas 2 mais 4 morts qu’il y aurait eu ce 22 janvier.
Pour son confrère Me Omarjee, il y a eu la maison de l’horreur à la Plaine des Cafres, on est ici dans la barbarie. " Ils ont tué pour voler et aujourd’hui ils quémandent l’indulgence, de qui se moque-t-on ? " s’insurge l’avocat.
Pour Me Normane Omarjee, ils s’en sont pris à des chinois qu’ils pensaient riches. Le travail ils ne savent pas ce que c’est. Avoir de l’argent oui, mais sans travailler et surtout s’attaquer à des personnes qui ont trimé toute leur vie. Les enfants voulaient que leurs parents aient une belle mort dans leur lit et au lieu de cela ils ont agonisé dans leur sang.
Demain, vendredi 19 avril, l’avocate générale prendra la parole, suivie des avocats de la défense. Le verdict doit être rendu d’ici la fin de la journée.
Durant trois jours, les débats reviennent sur le vol crapuleux qui donnera lieu au meurtre d’Odette et Emile Aho-Nienne, 86 et 92 ans. Après avoir reconnu hier, mercredi 17 avril, les faits et contesté leur première condamnation, Jimmy Célina, 32 ans, et Mickaël Robert, 27 ans, ont aujourd’hui écouté la partie civile plaider.
La famille des défunts est elle-aussi présente depuis le début de ce nouveau procès. Une famille qui assiste avec beaucoup de dignité au procès des bourreaux de leurs parents. " Ils souffrent en silence ", fait remarquer Me Frédéric Hoarau et il s’adresse à l’un des fils survivant : " Vous êtes morts avec vos parents ce soir-là dans cette cuisine, vous êtes un mort-vivant. "
L’avocat sudiste a rappelé que la boutique familiale c’était l’âme de Grand Bois, le ciment social qui permettait encore de faire des crédits avec le carnet. Les Aho-Niennen étaient les piliers du quartier. Se tournant vers le box, il hausse le ton : " Et le commando de la mort a massacré tout cela ". Si le petit-fils n’était pas arrivé, ce n’est pas 2 mais 4 morts qu’il y aurait eu ce 22 janvier.
Pour son confrère Me Omarjee, il y a eu la maison de l’horreur à la Plaine des Cafres, on est ici dans la barbarie. " Ils ont tué pour voler et aujourd’hui ils quémandent l’indulgence, de qui se moque-t-on ? " s’insurge l’avocat.
Pour Me Normane Omarjee, ils s’en sont pris à des chinois qu’ils pensaient riches. Le travail ils ne savent pas ce que c’est. Avoir de l’argent oui, mais sans travailler et surtout s’attaquer à des personnes qui ont trimé toute leur vie. Les enfants voulaient que leurs parents aient une belle mort dans leur lit et au lieu de cela ils ont agonisé dans leur sang.
Demain, vendredi 19 avril, l’avocate générale prendra la parole, suivie des avocats de la défense. Le verdict doit être rendu d’ici la fin de la journée.