Cédric Técher a été reconnu coupable et condamné à 22 ans de réclusion criminelle pour l’assassinat de sa mère le 13 avril 2013. Un verdict qui clôt 2 jours d’une audience particulièrement douloureuse pour les familles du prévenu et de la victime.
Les procès aux assises, quand ils ne sont pas consacrés à des rixes de fins de soirées alcoolisées, sont souvent le théâtre de révélations sur les secrets de famille.
Ces deux journées consacrées à Cédric Técher, pour son matricide le 13 avril 2013, ont plongé les jurés et l’assistance au cœur de la vie compliquée de cette famille.
Avant d’être condamné à 22 ans de réclusion criminelle, Cédric Técher a longuement été interrogé par le président du tribunal sur les « raisons » de son passage à l’acte.
Froidement et méthodiquement, l’accusé a raconté sa vie et ses relations difficiles avec sa mère. Les coups, les humiliations, l’absence d’amour sont à l’origine de la haine qui grandit dans son esprit tourmenté.
30 ans requis, condamné à 22 ans
Sans émotion, il répète plusieurs fois qu’il voulait être aimé. En réponse, il entend qu’il n’est pas un enfant désiré… On lui suggère que la séparation de ses parents et dû à sa venue au monde.
Les parties civiles s’insurgent contre le tableau très sombre qui vient d’être dressé de Véronique Ferrère.
Le parquet réfute la version de Cédric Técher en soulignant que l’homme dans le box des accusés a prémédité son passage à l’acte et de requérir 30 ans.
Un réquisitoire suivi en partie. La défense demandait une peine inférieure à 10 ans de prison. Finalement Cédric Técher a été condamné à 22 ans de réclusion criminelle.
Mardi soir, les larmes aux yeux, il a assisté à la condamnation de son fils, dévasté de ne pas avoir réussi à l’empêcher de vivre « son histoire. »
Ces deux journées consacrées à Cédric Técher, pour son matricide le 13 avril 2013, ont plongé les jurés et l’assistance au cœur de la vie compliquée de cette famille.
Avant d’être condamné à 22 ans de réclusion criminelle, Cédric Técher a longuement été interrogé par le président du tribunal sur les « raisons » de son passage à l’acte.
Froidement et méthodiquement, l’accusé a raconté sa vie et ses relations difficiles avec sa mère. Les coups, les humiliations, l’absence d’amour sont à l’origine de la haine qui grandit dans son esprit tourmenté.
30 ans requis, condamné à 22 ans
Sans émotion, il répète plusieurs fois qu’il voulait être aimé. En réponse, il entend qu’il n’est pas un enfant désiré… On lui suggère que la séparation de ses parents et dû à sa venue au monde.
Les parties civiles s’insurgent contre le tableau très sombre qui vient d’être dressé de Véronique Ferrère.
Le parquet réfute la version de Cédric Técher en soulignant que l’homme dans le box des accusés a prémédité son passage à l’acte et de requérir 30 ans.
Un réquisitoire suivi en partie. La défense demandait une peine inférieure à 10 ans de prison. Finalement Cédric Técher a été condamné à 22 ans de réclusion criminelle.
Le père de l’accusé condamné à mort pour matricide le 26 juin 71
Jean-Pierre Técher, père de Cédric Técher, a été condamné à mort par la cour d’assises de La Réunion pour le meurtre de sa mère le 26 juin 1971. Gracié en 1973 par Georges Pompidou, Jean-Pierre Técher a passé 17 années de sa vie en prison.Mardi soir, les larmes aux yeux, il a assisté à la condamnation de son fils, dévasté de ne pas avoir réussi à l’empêcher de vivre « son histoire. »