Cette nouvelle session d'assises ouvre sur une affaire légèrement différente de celle habituellement jugée rue Juliette-Dodu. Evan Pitreboth, 20 ans, comparaît pour violence volontaire avec arme ayant entraîné la mort de Geoffray Duterque. Un accident affirme l'accusé !
Le cadre général de ce dossier n'est pas très différent des nombreux autres, déjà jugés par la cour d'assises de La Réunion. C'est un dimanche matin, le 25 octobre 2015 précisément, une fin de nuit ou un petit matin devant une discothèque, au moment ou sortent les noctambules tourne au drame. Encore une fois, pourrait-on penser. Pourtant, cette affaire est différente. Le prévenu comme l'accusé n'avaient aucune raison d'en venir aux mains. Evan Pitreboth et Geaoffrey Duterque défendaient le même ami. L'accusé et la victime s'interposaient dans un affrontement. Ils tentaient de protéger la même personne dans un affrontement entre des jeunes de La Possession et d'autres originaires de Saint-Louis.
Un coup mortel, par peur
Alors pourquoi, le coup de couteau ? C'est la question centrale dans ce dossier. Pendant deux jours, les jurés vont devoir déterminer si Evant Pitreboth est sincère en affirmant qu'il n'a jamais eu l'intention de tuer Geoffrey Duterque. Le père de famille, âgé de 26 ans, est décédé avant l'arrivée des secours. Touché à la carotide, il n'a pas survécu à l'unique coup porté par le prévenu.
L'autre question délicate concerne l'arme. Pourquoi l'auteur de ce coup mortel se promenait-il avec cette arme ?
Lors de l'instruction, comme devant la police, l'accusé avait expliqué qu'il avait eu peur. Il voulait simplement se défendre.
Sera-t-il crédible ?
Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Un coup mortel, par peur
Alors pourquoi, le coup de couteau ? C'est la question centrale dans ce dossier. Pendant deux jours, les jurés vont devoir déterminer si Evant Pitreboth est sincère en affirmant qu'il n'a jamais eu l'intention de tuer Geoffrey Duterque. Le père de famille, âgé de 26 ans, est décédé avant l'arrivée des secours. Touché à la carotide, il n'a pas survécu à l'unique coup porté par le prévenu.
L'autre question délicate concerne l'arme. Pourquoi l'auteur de ce coup mortel se promenait-il avec cette arme ?
Lors de l'instruction, comme devant la police, l'accusé avait expliqué qu'il avait eu peur. Il voulait simplement se défendre.
Sera-t-il crédible ?
Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.