Quel sera le verdict de la cour d’assises en fin de journée à l’encontre de Jean-Louis Virassamy, assassin présumé du serveur de l’Artocarpe ? Difficile de répondre, mais le silence dans lequel s’est muré l’accusé, ne plaide en sa faveur.
Le procès de Jean-Louis Virassamy-Sacri se déroule sans la moindre intervention de l’accusé. Le meurtrier présumé de Zoher Matallah n’a pas desserré les dents depuis qu’il a décliné son identité.
Indifférent aux témoignages, aux experts, il a manifestement choisi de se défendre en gardant le silence et en conservant un aspect « mystique » très inquiétant. Un choix périlleux, quand l’ensemble des pièces contredisent ses déclarations.
Après sa mise en examen, il était revenu sur ses premières déclarations, expliquant qu’il n’avait pas l’intention de tuer. Ce 24 janvier 2015, quand il fait irruption dans le restaurant l’Artocarpe, il est armé de deux couteaux et d’un sabre pour faire peur dit-il.
Une lame de 23 centimètres en plein cœur
Cette théorie a du mal à résister aux expertises. Jean-Louis Virassamy a longuement aiguisé les trois armes la veille de son passage à l’acte. Par ailleurs, le médecin légiste ne croit pas à la thèse de l’accident. Il fallait une réelle intention de frapper la victime pour enfoncer dans la poitrine la lame de 23 centimètres qui termine sa course en plein cœur.
Autre point noir dans ce dossier pour le prévenu, l’altercation qu’il a eu la veille de la tragédie avec sa victime pour une place de parking. En conclusion des insultes, il avait proféré des menaces de mort.
Les menaces et la préparation des trois lames vont peser lourd dans le verdict final, surtout si Jean-Louis Virassamy-Sacri reste mutique…
La décision sera connue dans l’après-midi.
Indifférent aux témoignages, aux experts, il a manifestement choisi de se défendre en gardant le silence et en conservant un aspect « mystique » très inquiétant. Un choix périlleux, quand l’ensemble des pièces contredisent ses déclarations.
Après sa mise en examen, il était revenu sur ses premières déclarations, expliquant qu’il n’avait pas l’intention de tuer. Ce 24 janvier 2015, quand il fait irruption dans le restaurant l’Artocarpe, il est armé de deux couteaux et d’un sabre pour faire peur dit-il.
Une lame de 23 centimètres en plein cœur
Cette théorie a du mal à résister aux expertises. Jean-Louis Virassamy a longuement aiguisé les trois armes la veille de son passage à l’acte. Par ailleurs, le médecin légiste ne croit pas à la thèse de l’accident. Il fallait une réelle intention de frapper la victime pour enfoncer dans la poitrine la lame de 23 centimètres qui termine sa course en plein cœur.
Autre point noir dans ce dossier pour le prévenu, l’altercation qu’il a eu la veille de la tragédie avec sa victime pour une place de parking. En conclusion des insultes, il avait proféré des menaces de mort.
Les menaces et la préparation des trois lames vont peser lourd dans le verdict final, surtout si Jean-Louis Virassamy-Sacri reste mutique…
La décision sera connue dans l’après-midi.