Le sapeur-pompier volontaire placé en garde à vue depuis le 14 février a reconnu les faits d'agression sexuelle. Selon le SDIS, le juge des libertés et de la détention a décidé d'incarcérer le soldat du feu jusqu'à sa comparution immédiate prévue ce vendredi. Le service départemental d'incendie et de secours considérant "l'atteinte grave portée aux pompiers et à l'institution" a décidé de se constituer partie civile.
Des attouchements sexuels dans l’ambulance
Les faits remontent au 14 février. La victime présumée avait alerté les gendarmes et accusait le sapeur-pompier d’attouchements sexuels lors de son transport en ambulance vers le CHOR (centre hospitalier Ouest Réunion). Les pompiers avaient pris en charge cette femme suite à une intervention sur la commune de Saint-Paul.
Une plainte à la gendarmerie
Après son passage à l’hôpital, c’est avant de rentrer chez elle qu’elle est allée porter plainte à la gendarmerie. Les forces de l’ordre se sont alors rendues à la caserne des pompiers de Saint-Paul pour interpeller l'agresseur présumé. Les militaires ont ensuite procédé à des contrôles d’alcoolémie. Celui du sapeur-pompier volontaire accusé d’attouchements sexuels s'est révélé positif.
C’est la deuxième fois que cet homme est surpris en état d’ivresse sur son lieu de travail. Il avait déjà été mis à pied pour la même raison.
Dans un communiqué, le SDIS réaffirme ce jeudi son soutien à la victime. Il "poursuivra son enquête administrative pour que tels agissements ne puissent se reproduire". Stéphane Fouassin, le président du conseil d'administration du SDIS et le colonel Frédéric Léguiller, le patron des pompiers rappellent que cette agression "ne doit pas occulter l'engagement et le professionnalisme des équipes qui oeuvrent au quotidien pour aider, assister et secourir la population réunionnaise"