Les épreuves de spécialité du baccalauréat se dérouleront du lundi 27 au mercredi 29 mars à La Réunion. Comme en métropole la semaine dernière, la mobilisation contre la réforme des retraites s’invite dans cette échéance si attendue par les lycéens.
" L’intersyndicale continue à exiger le retrait de cette réforme en toute indépendance dans des actions calmes et déterminées ", réaffirme ainsi le SNES-FSU Réunion dans un communiqué publié ce dimanche 26 mars.
Grande journée de mobilisation le 28 et préavis de grève du 27 au 29 mars
Si mardi 28 mars, l’intersyndicale de La Réunion relaie l’appel à une nouvelle grande journée de grève et de manifestation, un préavis de grève qui couvre la période des épreuves de spécialité a été déposé, annonce ce dimanche 26 mars le SNES-FSU Réunion.
Dans l’hypothèse où le gouvernement n’aurait pas retiré son projet de réforme des retraites, elle appelle tous les collègues à décider de la poursuite de l’action et à poursuivre la mobilisation pendant les épreuves de spécialité, y compris pendant la grève des surveillances là où cela est possible.
Secrétariat académique du SNES-FSU Réunion
" Le calendrier des épreuves est trop avancé "
Pour le SNES-FSU Réunion, le calendrier de ces épreuves est bien trop avancé, et constitue un " non-sens pédagogique ". Ces épreuves " ont obligé les professeurs à une course contre la montre pour tenter de finir les programmes avant les épreuves de la semaine prochaine au prix d’une dénaturation profonde de nos métiers ", déplore le syndicat enseignant.
Le report au mois de juin des épreuves avait été exigé, et refusé par le ministère de l’Education nationale. " La responsabilité du ministre est grande dans les difficultés rencontrées actuellement par les personnels et les élèves ", poursuit le SNES-FSU Réunion.
Le retrait de la réforme des retraites toujours exigé
Pour le syndicat, le mouvement social, engagé par les organisations syndicales le 19 janvier, pour exprimer le refus d’un recul de l’âge légal e départ à la retraite à 64 ans et d’un allongement des trimestres de cotisation, est " exemplaire ".
Dans son communiqué, il affirme que " l’intersyndicale mesure avec gravité la responsabilité que porte l’exécutif dans la crise sociale et politique qui découle de cette décision, véritable déni de démocratie ", faisant référence au recours au 49.3.