En alerte orange depuis hier en fin d’après-midi, Mayotte ressent désormais les premiers effets du cyclone tropical Belna. Le phénomène en approche devrait passer au plus près des côtes mahoraises à 19h, à environ à 80 km. Les vents les plus violents passeraient à 20 km.
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A 10h ce dimanche 8 décembre, le cyclone tropical Belna se situait à 180 km au Nord-Est de Mayotte. Il se déplaçait alors à une vitesse de 11 m/h en direction du Sud-Sud-Ouest. Sur mer, les vents sont actuellement estimés à 130 km/h, avec des rafales maximales à 185 km/h.
Belna va poursuivre sa route en direction de Mayotte puis de Madagascar. Après une perte d’intensification dans la nuit, l’œil du phénomène est en train de se reconstituer.
Face à cette menace exceptionnelle, le préfet de Mayotte, Jean-François Colombet prend des mesures exceptionnelles. Il a ainsi demandé aux forces de l'ordre de mettre à l'abri toutes les populations menacées. Un arrêté préfectoral d'évacuation des zones menacées a ainsi été pris.
Il devrait ensuite toucher la Grande Ile entre Majunga et le Cap Saint-André en seconde partie de journée du lundi. Il pourrait alors être cyclone tropical intense. Cette prévision reste toutefois incertaine de par la faible taille de Belna qui le rend extrêmement sensible aux changements de son environnement, précisent les spécialistes. Des pluies diluviennes sont en tout cas attendues dans les régions environnantes.
Les prévisionnistes de Météo-France prévoient des vents de l’ordre de 80 à 100 km/h par rafales, et de l’ordre de 100 à 110km/h dans les zones les plus exposées. La houle a fait son apparition. Enfin, le temps est couvert depuis le matin, la pluie fait sont apparition.
Pour l’heure, les 275 000 habitants de Mayotte continuent à fonctionner. Les commerces sont ouverts et la population poursuit son approvisionnement. Les mairies continuent d’accueillir massivement les personnes dans les centres d’hébergement, même si certaines personnes refusent encore de s'y rendre.
Belna va poursuivre sa route en direction de Mayotte puis de Madagascar. Après une perte d’intensification dans la nuit, l’œil du phénomène est en train de se reconstituer.
Face à cette menace exceptionnelle, le préfet de Mayotte, Jean-François Colombet prend des mesures exceptionnelles. Il a ainsi demandé aux forces de l'ordre de mettre à l'abri toutes les populations menacées. Un arrêté préfectoral d'évacuation des zones menacées a ainsi été pris.
Un passage à 80 km à l’Est de Mayotte
Belna devrait passer au plus près de Mayotte à 19h ce dimanche 8 décembre, à environ 80 km à l’Est des côtes selon les prévisions de Météo France. Une incertitude sur la trajectoire de près de 50 km est reste présente.Il devrait ensuite toucher la Grande Ile entre Majunga et le Cap Saint-André en seconde partie de journée du lundi. Il pourrait alors être cyclone tropical intense. Cette prévision reste toutefois incertaine de par la faible taille de Belna qui le rend extrêmement sensible aux changements de son environnement, précisent les spécialistes. Des pluies diluviennes sont en tout cas attendues dans les régions environnantes.
Le temps se dégrade
Passée en phase d’alerte orange en fin de journée du samedi, l’île est également placée sous vigilances fortes pluies et fortes houles. Elle sera sous le coup de la vigilance forts vents à compter de 12h, heure locale.Les prévisionnistes de Météo-France prévoient des vents de l’ordre de 80 à 100 km/h par rafales, et de l’ordre de 100 à 110km/h dans les zones les plus exposées. La houle a fait son apparition. Enfin, le temps est couvert depuis le matin, la pluie fait sont apparition.
La vie tourne au ralenti
L’aéroport de Pamandzi est désormais fermé, plus aucun avion n’atterrit ni de décolle. Les barges ne font plus la liaison entre la Petite-Terre et la Grande-Terre.Pour l’heure, les 275 000 habitants de Mayotte continuent à fonctionner. Les commerces sont ouverts et la population poursuit son approvisionnement. Les mairies continuent d’accueillir massivement les personnes dans les centres d’hébergement, même si certaines personnes refusent encore de s'y rendre.