La campagne de vaccination contre le Covid, débutée le 15 janvier, se poursuit à La Réunion. Au 11 février, 10 610 personnes ont été vaccinées. Les autorités annoncent désormais leur objectif : 400 personnes vaccinées par jour jusqu'à fin mars.
Sur 45 000 personnes potentiellement concernées, 10 610 ont été vaccinées au 11 février, annonce ce vendredi l’Agence Régionale de Santé de La Réunion. Parmi ces personnes, on compte 5 015 personnes âgées vivant à domicile ou en institution, 3 388 professionnels de santé et 2 207 personnes hautement vulnérables.
Pour l’Agence Régionale de Santé, le nombre de personnes vaccinées reste relativement faible pour ralentir le risque de circulation virale. Les autorités veulent donc inciter davantage de personnes à se rendre dans les centres de vaccination, une nouvelle campagne est donc lancée.
400 personnes vaccinées par jour jusqu’à fin mars
Débutée le 15 janvier dernier, la campagne de vaccination vise en priorité les personnes âgées, les personnes hautement vulnérables et les professionnels de santé de plus de 50 ans. Les autorités ambitionnent de vacciner 22 985 personnes d’ici le 28 février.
Elles devront donc vacciner plus de 12 000 personnes en un peu plus de 15 jours, soit plus encore que le nombre de vaccinés sur près d’un mois. Martine Ladoucette, la directrice de l’Agence Régionale de Santé de La Réunion, annonce ce vendredi 12 février qu’à partir de la semaine prochaine, 400 personnes seront vaccinées par jour jusqu’à la fin mars.
Elles pourront se rendre, sur rendez-vous uniquement, dans les huit centres de vaccination ouverts à Saint-Denis, Saint-Paul, Saint-André, Saint-Benoît, Saint-Pierre et au Tampon.
Vers une nouvelle phase de la campagne de vaccination ?
En revanche, le vaccin AstraZenica ne sera pas livré à La Réunion, annonce Martine Ladoucette. L’efficacité de ce dernier serait plus limitée sur le variant sud-africain. Les autorités réfléchissent à la possibilité d’un passage à une nouvelle phase de la campagne de vaccination. Tous les professionnels de santé et la population générale de 50 à 65 ans souffrant de comorbidités pourraient ainsi devenir éligibles à la vaccination.