Campagne sucrière : deux agents de contrôle de l’Etat victimes d’intimidations et de menaces, de la part d’un exploitant agricole

Campagne sucrière (photo d'illustration).
La préfecture de La Réunion révèle, ce jeudi 21 septembre, que deux agents de l’Etat ont été victimes d’intimidations et de menaces de la part d’un exploitant agricole. Les faits ont eu lieu lors de contrôles pour lutter contre le travail illégal dans le secteur de la canne à sucre.

Les faits se sont produits à Sainte-Marie et Sainte-Suzanne les 12 et 13 septembre dernier.

Intimidations et menaces

Deux agents de l’inspection du travail et de la CGSS ont été victimes d’intimidations et de menaces de la part d’un exploitant agricole. Les faits ont eu lieu alors ces agents effectuaient des contrôles pour lutter contre le travail illégal dans le secteur de la canne à sucre.

Cette action était menée par les agents de contrôle de la direction de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités (DEETS), de la caisse générale de la Sécurité sociale (CGSS) et de la gendarmerie nationale dans le cadre du comité opérationnel départemental anti-fraude (CODAF).

Des contrôles pour lutter contre le travail illégal

Dans un communiqué publié ce jeudi 21 septembre, le préfet de La Réunion, Jérôme Filippini, en appelle au respect des agents de contrôle de l'État.

Le Préfet de La Réunion, la directrice de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités, ainsi que le directeur de la caisse générale de la sécurité sociale "condamnent fermement ces agissements répréhensibles et apportent leur soutien aux agents concernés".

La préfecture rappelle que "ces contrôles ont pour objectif de vérifier l’effectivité des déclarations d’embauche des salariés se trouvant en situation de travail".

Une dizaine d'infractions relevées

Au cours de cette opération, 50 personnes ont été interrogées, 16 entreprises contrôlées, une dizaine d’infractions pour dissimulation d’emploi salarié a été relevée.

Cette opération avait lieu dans le cadre de la lutte contre le travail illégal et la fraude aux cotisations sociales. Elle doit "garantir les droits des salariés, une concurrence loyale entre les entreprises et la bonne perception des recettes publiques", rappelle la préfecture.