En vente sur le marché depuis plus de cinquante ans, le Capri-Sun redevient à la mode et les ventes explosent, notamment grâce à sa promotion dans plusieurs chansons de rap français… au grand dam des nutritionnistes.
"Posé au quartier, pété au Capri-Sun, c'est bon déjà. J'me vois sous les Tropiques, transat avec le sun...". A l'instar de plusieurs rappeurs français comme Jul, Boy Bandit ou Timal, Edinho a décidé de rendre hommage au Capri-Sun dans l'une de ses chansons. Selon le média LCI, 14 morceaux ont récemment fait référence à cette boisson fruitée.
"Faire un refrain sur ça, on s'est dit que ça allait être accrocheur, que ça pouvait toucher beaucoup de monde. Ça a marché, les parents me disent qu'à cause de moi, leurs enfants ne veulent plus que du Capri-Sun", raconte Edinho à Slate.
Une publicité qui fait bondir les ventes du produit : +20% en 2017. Il est en revanche moins prisé chez nutritionnistes qui s’inquiètent de sa teneur excessive en sucre. "Il y a un facteur de risque, pour les carries et puis au niveau du poids. On sait qu’une surconsommation de sucre est de nature à faciliter l’apparition du surpoids et l’aggraver pour ceux qui sont déjà atteints", explique le nutritionniste Fridor Funteu.
Et du sucre il y en a dans le Capri-Sun. Quatre morceaux dans chaque boisson, sans compter les conservateurs. C’est presqu’autant que dans el Coca-Cola. Un cocktail qui représente un danger pour notre santé. Et pourtant, la Réunion est le 2è consommateur de Capri-Sun au monde après le Nigéria. 42 000 unités sont consommées chaque jour. Quand on sait que 8% de la population réunionnaise souffrent d’un excès de sucre dans le sang et qu’un enfant sur trois est en surpoids dans l’île, il y a de quoi s’alarmer quant à la publicité à laquelle sont exposés les plus jeunes. "Je pense que c’est très dangereux. On a affaire à une cible qui est très vulnérable. On parle d’enfants pour qui la pub est la vérité et en l’occurrence on a un produit qui peut clairement, chez l’enfant, poser un problème", ajoute Fridor Funteu.
"Faire un refrain sur ça, on s'est dit que ça allait être accrocheur, que ça pouvait toucher beaucoup de monde. Ça a marché, les parents me disent qu'à cause de moi, leurs enfants ne veulent plus que du Capri-Sun", raconte Edinho à Slate.
Une publicité qui fait bondir les ventes du produit : +20% en 2017. Il est en revanche moins prisé chez nutritionnistes qui s’inquiètent de sa teneur excessive en sucre. "Il y a un facteur de risque, pour les carries et puis au niveau du poids. On sait qu’une surconsommation de sucre est de nature à faciliter l’apparition du surpoids et l’aggraver pour ceux qui sont déjà atteints", explique le nutritionniste Fridor Funteu.
Et du sucre il y en a dans le Capri-Sun. Quatre morceaux dans chaque boisson, sans compter les conservateurs. C’est presqu’autant que dans el Coca-Cola. Un cocktail qui représente un danger pour notre santé. Et pourtant, la Réunion est le 2è consommateur de Capri-Sun au monde après le Nigéria. 42 000 unités sont consommées chaque jour. Quand on sait que 8% de la population réunionnaise souffrent d’un excès de sucre dans le sang et qu’un enfant sur trois est en surpoids dans l’île, il y a de quoi s’alarmer quant à la publicité à laquelle sont exposés les plus jeunes. "Je pense que c’est très dangereux. On a affaire à une cible qui est très vulnérable. On parle d’enfants pour qui la pub est la vérité et en l’occurrence on a un produit qui peut clairement, chez l’enfant, poser un problème", ajoute Fridor Funteu.
Reportage
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