L'inquiétude d'un collectif d'habitants de l'ouest, mobilisés contre les projets de carrière, des roches destinées à la construction de la Digue entre la Possession et la Grande Chaloupe. L'enquête publique sur l'une de ces carrières située à Bellevue a commencé aujourd'hui.
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Les habitants de la Saline, Saint-Paul et Trois Bassins sont invités à donner leur avis sur le projet d'exploitation de la carrière de Bellevue.
Le site doit fournir une partie des roches nécessaires à la construction de la nouvelle route du littoral et pourrait s'étendre sur 16 hectares, juste au-dessus du village de Trou d'Eau.
Comme pour Bois Blanc, les opposants à ce projet sont déjà très nombreux. Une partie d'entre eux est rassemblée au sein de l'association "Détrui pa nout Bellevue".
Lancement d'une enquête publique
La consultation publique a été lancée ce matin, au pôle développement durable de Saint-Paul. Trois commissaires enquêteurs accueillaient le public.
Sans surprise, les premiers arrivés sur place sont des membres de l'association "Détrui pa nout Bellevue". Pour eux, donner des observations sur ce projet peut changer la donne comme l'explique Guy Ancel, trésorier de "Détrui pa nout roche", " ça commence à avoir des répercussions même au niveau de la métropole, au niveau de l'Europe même. Parce que la digue est une aberration".
Cette consultation va durer un mois. Entre le 8 avril et le 9 mai, trois bureaux seront ouverts en mairie de Saint-Paul, à Trois-Bassin et à l'annexe de la Saline-les-Bains. Les commissaires auront un mois, à l'issue de l'enquête pour rendre leurs conclusions.
Opposition d'Europe Écologie Les Verts
David Cormand, candidat Europe Écologie Les Verts à l'élection de mai prochain a émis ses réserves hier soir, sur le plateau de notre 19h, concernant la construction de la digue. Il s'est d'ailleurs, rendu hier, sur les différentes carrières en compagnie de Marie Toussaint, autre candidate d'EELV. Elle aussi a affirmé qu’il était urgent de mettre un terme à ce genre de modèles et d’en développer d’autres. Elle a également rappelé que l’île était particulièrement exposée au réchauffement climatique et qu'il il fallait trouver des alternatives plus respectueuses de la nature quand cela était possible.
Le site doit fournir une partie des roches nécessaires à la construction de la nouvelle route du littoral et pourrait s'étendre sur 16 hectares, juste au-dessus du village de Trou d'Eau.
Comme pour Bois Blanc, les opposants à ce projet sont déjà très nombreux. Une partie d'entre eux est rassemblée au sein de l'association "Détrui pa nout Bellevue".
Lancement d'une enquête publique
La consultation publique a été lancée ce matin, au pôle développement durable de Saint-Paul. Trois commissaires enquêteurs accueillaient le public.
Sans surprise, les premiers arrivés sur place sont des membres de l'association "Détrui pa nout Bellevue". Pour eux, donner des observations sur ce projet peut changer la donne comme l'explique Guy Ancel, trésorier de "Détrui pa nout roche", " ça commence à avoir des répercussions même au niveau de la métropole, au niveau de l'Europe même. Parce que la digue est une aberration".
Cette consultation va durer un mois. Entre le 8 avril et le 9 mai, trois bureaux seront ouverts en mairie de Saint-Paul, à Trois-Bassin et à l'annexe de la Saline-les-Bains. Les commissaires auront un mois, à l'issue de l'enquête pour rendre leurs conclusions.
Opposition d'Europe Écologie Les Verts
"L'impact d'une digue c'est très différent de l'impact des pylônes pour faire un aqueduc. Je suis très inquiet pour l'avenir de votre si belle île qui est un écosystème fragile et le modèle de développement très intensif, très extractiviste et très prédateur pour l'environnement, peut-être que c'est des grands risques que l'on fait peser sur cette île pour les générations futures"
David Cormand, candidat Europe Écologie Les Verts à l'élection de mai prochain a émis ses réserves hier soir, sur le plateau de notre 19h, concernant la construction de la digue. Il s'est d'ailleurs, rendu hier, sur les différentes carrières en compagnie de Marie Toussaint, autre candidate d'EELV. Elle aussi a affirmé qu’il était urgent de mettre un terme à ce genre de modèles et d’en développer d’autres. Elle a également rappelé que l’île était particulièrement exposée au réchauffement climatique et qu'il il fallait trouver des alternatives plus respectueuses de la nature quand cela était possible.