Solidarité avec les opposants à la carrière de Dioré, avenir de celle de Bois-Blanc, NRL en tout-viaduc et relations inexistantes avec le nouveau préfet : le point avec Antonia Cadet, porte-parole du collectif « Touch pa nout roche », invitée de la matinale de Réunion la 1ère radio-internet.
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Des habitants de Dioré bloquent ce matin la route de leur quartier pour protester contre la future carrière. « Je ne peux que les comprendre », affirme Antonia Cadet. « Le combat, difficile, commence pour eux. Cette carrière est autorisée depuis plus d’un an, personne n’en sort de roches, parce que c’est un concurrent de Vinci qui les vend. Là, il y a un scandale, et c’est pas normal que ce ne soit pas dénoncé. »
Double enjeu pour Vinci
Cette multinationale fait partie du groupement chargé de construire la NRL. Or, Touch pa nout roche « dénonce une entente entre celui qui va vendre les roches sorties de la carrière de Bois-Blanc, et celui qui va les acheter pour la NRL. C’est la même entité qui fixera le prix de vente et d’achat » regrette Antonia Cadet, faisant les questions et les réponses : « Et la facture, qui la reçoit ? C’est la Région Réunion. Qui la paie ? Le contribuable réunionnais ! »
Un viaduc plutôt qu’une digue
Quand on lui demande où les bâtisseurs de la NRL doivent prendre les roches massives, la porte-parole du collectif interroge à son tour : « Est-ce qu’il doit les prendre ? La partie la plus dangereuse de la route du littoral, c’est entre la Grande Chaloupe et Saint-Denis, bientôt livrée en viaduc. » Concernant le tronçon La Possession - Grande Chaloupe, d’après Antonia Cadet, « l’autorité environnementale n’a pas souhaité que ce soit une digue, un vrai danger pour les roches de l’île. Mais cette solution a été quand même choisie par le groupement et par la Région Réunion. »
Contre les andains
Pour justifier cette opposition aux andains, Antonia Cadet constate : « La mer est marron. Quand il y aura des carrières, ce sera encore pire, au niveau routier. Pour les tirs de mines à Bois-Blanc, la circulation sera fermée des 2 côtés pendant 20mn. On craint un bouchon de 2km, en-dehors des heures de pointe. »
« Plus aucun rapport avec la préfecture »
Changement d’attitude depuis l’arrivée d’Amaury de Saint-Quentin à la place de Dominique Sorain, selon le collectif : « C’est déplorable que l’Etat ne veuille pas communiquer avec nous. Le ministère de l’environnement nous répond, le ministère des Outre-mer nous reçoit en audience privée, mais Monsieur le préfet, personne ne répond. C’est préjudiciable parce qu’aujourd’hui, nous ne connaissons pas le calendrier » pour les suites du chantier.
Double enjeu pour Vinci
Cette multinationale fait partie du groupement chargé de construire la NRL. Or, Touch pa nout roche « dénonce une entente entre celui qui va vendre les roches sorties de la carrière de Bois-Blanc, et celui qui va les acheter pour la NRL. C’est la même entité qui fixera le prix de vente et d’achat » regrette Antonia Cadet, faisant les questions et les réponses : « Et la facture, qui la reçoit ? C’est la Région Réunion. Qui la paie ? Le contribuable réunionnais ! »
Un viaduc plutôt qu’une digue
Quand on lui demande où les bâtisseurs de la NRL doivent prendre les roches massives, la porte-parole du collectif interroge à son tour : « Est-ce qu’il doit les prendre ? La partie la plus dangereuse de la route du littoral, c’est entre la Grande Chaloupe et Saint-Denis, bientôt livrée en viaduc. » Concernant le tronçon La Possession - Grande Chaloupe, d’après Antonia Cadet, « l’autorité environnementale n’a pas souhaité que ce soit une digue, un vrai danger pour les roches de l’île. Mais cette solution a été quand même choisie par le groupement et par la Région Réunion. »
Contre les andains
Pour justifier cette opposition aux andains, Antonia Cadet constate : « La mer est marron. Quand il y aura des carrières, ce sera encore pire, au niveau routier. Pour les tirs de mines à Bois-Blanc, la circulation sera fermée des 2 côtés pendant 20mn. On craint un bouchon de 2km, en-dehors des heures de pointe. »
« Plus aucun rapport avec la préfecture »
Changement d’attitude depuis l’arrivée d’Amaury de Saint-Quentin à la place de Dominique Sorain, selon le collectif : « C’est déplorable que l’Etat ne veuille pas communiquer avec nous. Le ministère de l’environnement nous répond, le ministère des Outre-mer nous reçoit en audience privée, mais Monsieur le préfet, personne ne répond. C’est préjudiciable parce qu’aujourd’hui, nous ne connaissons pas le calendrier » pour les suites du chantier.