Le patron des centres de pneus Sautron a demandé hier, mercredi 9 octobre, le placement en redressement judiciaire de 11 de ses sociétés. En difficulté depuis plusieurs années, il espère ainsi sauver son activité et les emplois de ses 50 salariés.
C’est une institution du pneumatique. Les pneus Sautron, dont le premier magasina a ouvert dans les années 50 à Saint-André, comptent aujourd’hui 10 centres dans l’île et 50 salariés. L’entreprise familiale connait hélas des difficultés depuis plusieurs années. Hier, mercredi 9 octobre, elle a été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Saint-Denis.
Une dizaine de salariés des centres pneus Sautron se sont rendus à l'audience hier après-midi. Tous sont inquiets et pour cause, ils n'ont appris que mardi soir les problèmes financiers de leur entreprise. Certains se doutaient de quelque chose puisque leur paye, habituellement versée aux alentours du 8 chaque mois, n'était toujours pas tombée.
Aujourd'hui, c'est son fils William qui a repris l’affaire familiale. Il a demandé le placement en redressement judiciaire pour trouver une issue et continuer à travailler. Il aimerait transmettre à ses fils, déjà salariés dans les centres, son entreprise.
Le groupe Sautron a déjà fermé 3 de ces centres dans le sud, comme l’explique le gérant. Pour survivre, une nouvelle restructuration devrait donc avoir lieu.
Le groupe Sautron, en cessation de paiement depuis le 1er septembre, a jusqu'au 11 décembre pour prouver qu'un redressement de l'activité est envisageable, et ainsi éviter la liquidation judiciaire et la fin d’une institution réunionnaise.
Une dizaine de salariés des centres pneus Sautron se sont rendus à l'audience hier après-midi. Tous sont inquiets et pour cause, ils n'ont appris que mardi soir les problèmes financiers de leur entreprise. Certains se doutaient de quelque chose puisque leur paye, habituellement versée aux alentours du 8 chaque mois, n'était toujours pas tombée.
Un placement en redressement pour continuer à travailler
Les 11 sociétés du Groupe ont été placées en redressement judiciaire. Les Pneus Sautron, c’est une institution à La Réunion. Emilien Sautron a ouvert la première boutique à Saint-André, quartier Cambuston, dans les années 50.Aujourd'hui, c'est son fils William qui a repris l’affaire familiale. Il a demandé le placement en redressement judiciaire pour trouver une issue et continuer à travailler. Il aimerait transmettre à ses fils, déjà salariés dans les centres, son entreprise.
Une nouvelle restructuration prévue
Ces dernières années, cela était de plus en plus compliqué pour William Sautron. Cela a commencé par un problème judiciaire avec l’AVPUR, l’association de Valorisation des Pneumatiques usagées de La Réunion. Est ensuite venue la multiplication des fournisseurs de pneus et la concurrence sur internet avec la vente en ligne.Le groupe Sautron a déjà fermé 3 de ces centres dans le sud, comme l’explique le gérant. Pour survivre, une nouvelle restructuration devrait donc avoir lieu.
" On va avoir le gel de l’ensemble des créances et on envisage aujourd’hui une restructuration juridique pour laisser subsister une société d’exploitation et éventuellement une société d’importation, qui est aujourd’hui la société principale ", explique Maître François Dandrade, l'avocat de la famille Sautron.
Le groupe Sautron, en cessation de paiement depuis le 1er septembre, a jusqu'au 11 décembre pour prouver qu'un redressement de l'activité est envisageable, et ainsi éviter la liquidation judiciaire et la fin d’une institution réunionnaise.