Expulsés par la Grande-Bretagne en 1973, les Chagossiens se battent pour retourner vivre dans leur archipel, où est implantée une base militaire américaine. Conduite par Olivier Bancoult, une délégation est à La Réunion pour faire connaître son histoire, et trouver du soutien.
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« Ma première visite à La Réunion, c’était en 1989 » se souvient le président du Groupe Réfugiés Chagos (GRC). « C’est à partir de là que je voulais alerter l’opinion internationale. Des gens sont devenus solidaires avec notre cause : le Comité solidarité Chagos, et une personne qu’on ne peut pas oublier : Paul Vergès. Il a soulevé le problème au niveau du sénat. »
Le rêve : revivre aux Chagos
Pour Olivier Bancoult, « le rêve reste le jour où on pourra retourner sur les îles Chagos. 98% des Chagossiens le veulent. Sur les 3.000 personnes expulsées, il reste 600 natifs, mais nos enfants et petits-enfants poursuivent ce combat. »
Droit à la terre
« Actuellement, des gens vivent à Diego Garcia, malgré la base militaire. Si c’est dangereux pour nous, ça doit être dangereux pour eux ! En tant que fils du sol, on a le droit de vivre sur notre terre » revendique le président du GRC.
Séjours courts : « révoltant »
L’archipel compte 65 îles. « Loin de Diego Garcia, il y a Peros Banhos, Salomon, où les gens peuvent vivre », relate Olivier Bancoult. « C’est vraiment révoltant de voir des gens qui ont la permission de visiter ces îles pendant six mois, quand nous, on n’a que 5 jours. »
Gain de cause en justice ?
Prochain épisode du combat judiciaire du GRC : le 3 septembre à la cour de justice internationale de La Haye. « Les juges vont écouter les plaidoiries du gouvernement mauricien et des autorités britanniques. On est sûr qu’ils vont trouver la solution à cette injustice, ce drame humain de la communauté chagossienne en exil » professe son représentant.
Le rêve : revivre aux Chagos
Pour Olivier Bancoult, « le rêve reste le jour où on pourra retourner sur les îles Chagos. 98% des Chagossiens le veulent. Sur les 3.000 personnes expulsées, il reste 600 natifs, mais nos enfants et petits-enfants poursuivent ce combat. »
Droit à la terre
« Actuellement, des gens vivent à Diego Garcia, malgré la base militaire. Si c’est dangereux pour nous, ça doit être dangereux pour eux ! En tant que fils du sol, on a le droit de vivre sur notre terre » revendique le président du GRC.
Séjours courts : « révoltant »
L’archipel compte 65 îles. « Loin de Diego Garcia, il y a Peros Banhos, Salomon, où les gens peuvent vivre », relate Olivier Bancoult. « C’est vraiment révoltant de voir des gens qui ont la permission de visiter ces îles pendant six mois, quand nous, on n’a que 5 jours. »
Gain de cause en justice ?
Prochain épisode du combat judiciaire du GRC : le 3 septembre à la cour de justice internationale de La Haye. « Les juges vont écouter les plaidoiries du gouvernement mauricien et des autorités britanniques. On est sûr qu’ils vont trouver la solution à cette injustice, ce drame humain de la communauté chagossienne en exil » professe son représentant.