La Réunion produit ses champignons de Paris. Fini, les cousins des rosés mous et sombres. Désormais, ils sont blanc nacré, fermes et résistants à la cuisson…
Antoine Garnier de Réunion 1ère radio à plonger dans les « caves » de Saint-Pierre.
Antoine Garnier de Réunion 1ère radio à plonger dans les « caves » de Saint-Pierre.
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Depuis la fin du mois de décembre 2016, des champignons de Paris produits à La Réunion font leur apparition sur nos étals des supermarchés. Ils sont blancs, de bonnes tailles et font réellement envie.
Antoine Garnier, chasseur de champignons avertis pour Réunion 1ère radio, est remonté à la source de cette production péï. C’est dans le Sud de l’île, plus précisément à Saint-Pierre qu’il a trouvé le filon exploité par Patrick Kergoat.
Ce nom, ne vous dit peut-être rien, pourtant il est le premier agriculteur à avoir cultivé des endives dans l’île à la fin des années 90’.
Cette fois, c’est en compagnie de son fils qu’il se lance dans la production de champignons de Paris. Un pari un peu fou, sans mauvais jeu de mots, qui a permis de créer trois emplois.
Une omelette aux champignons de Paris de La Réunion
Cela fait trois ans que les deux hommes travaillent sur ce projet. Ils ont conçu et construit, eux-mêmes, un bâtiment adapté, des machines et une grande partie du matériel utilisé. La suite est expliquée par Antoine Kergoat : « Nous importons le substrat composé de paille et de crottins de cheval de Hollande. Nous l’ensemençons de mycélium et arrosons abondamment. Nous avons recréé l’atmosphère des caves de production. L’odeur spécifique permet de savoir que l’atmosphère est riche en CO². Après trois semaines, nous récoltons le fruit de notre travail ».
Désormais, il est donc possible de déguster une omelette aux champignons de Paris extra frais, à plus de 9000 kilomètres de la capitale.
Antoine Garnier, chasseur de champignons avertis pour Réunion 1ère radio, est remonté à la source de cette production péï. C’est dans le Sud de l’île, plus précisément à Saint-Pierre qu’il a trouvé le filon exploité par Patrick Kergoat.
Ce nom, ne vous dit peut-être rien, pourtant il est le premier agriculteur à avoir cultivé des endives dans l’île à la fin des années 90’.
Cette fois, c’est en compagnie de son fils qu’il se lance dans la production de champignons de Paris. Un pari un peu fou, sans mauvais jeu de mots, qui a permis de créer trois emplois.
Une omelette aux champignons de Paris de La Réunion
Cela fait trois ans que les deux hommes travaillent sur ce projet. Ils ont conçu et construit, eux-mêmes, un bâtiment adapté, des machines et une grande partie du matériel utilisé. La suite est expliquée par Antoine Kergoat : « Nous importons le substrat composé de paille et de crottins de cheval de Hollande. Nous l’ensemençons de mycélium et arrosons abondamment. Nous avons recréé l’atmosphère des caves de production. L’odeur spécifique permet de savoir que l’atmosphère est riche en CO². Après trois semaines, nous récoltons le fruit de notre travail ».
Désormais, il est donc possible de déguster une omelette aux champignons de Paris extra frais, à plus de 9000 kilomètres de la capitale.