La réunion marathon débutée jeudi à la préfecture entre la Région et le groupement d’entreprises GTOI-SBTPC-Vinci s'est clôturée ce soir peu avant 22 heures. "Le chantier se poursuit", a annoncé Didier Robert à la sortie de la préfecture. La date du 15 septembre est avancée.
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Tous les regards se tournaient aujourd’hui encore vers la préfecture où les discussions commencées la veille entre la Région et le groupement d’entreprises GTOI-SBTPC-Vinci ont repris cet après-midi, à 14h30.
Après plus de sept heure de négociations, en plus des douze heures de discussions de la veille, Didier Robert a quitté les bâtiments de la préfecture vers 21h45, en annonçant que le chantier de la Nouvelle Route du littoral allait reprendre. "Je veux dire à l'ensemble des Réunionnais ma satisfaction, le chantier se poursuit", a-t-il lancé.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère
Plus nombreux que jeudi devant les grilles de la préfecture, les transporteurs attendaient aussi de pied ferme l'issue de cette réunion. "On pourra reprendre le travail", réagissaient ces derniers une fois la nouvelle transmise. "On est satisfait !"
La reprise du chantier est prévue pour le 15 septembre, selon des modalités qui seront précisées ultérieurement. Mais pour Didier Hoarau, "le 15 septembre, c'est loin !" Les transporteurs demandent une rencontre avec le groupement pour parler de la reprise.
Ils attendent tous d'avoir l'accord "écrit" en main, à présent. "Le 22 janvier dernier aussi, on nous avait dit que ça allait reprendre", lâchent-ils, prudents.
Si tous les protagonistes rassemblés autour de la table s’accordent sur le fait qu’il faut terminer le chantier de la Nouvelle route du littoral, la question était de savoir à quel prix.
La Région explique ce soir avoir posé sur la table ce qu'elle était en mesure de poser, c'est-à-dire la quarantaine de millions d'euros supplémentaires évoquée dès le début de son bras de fer avec le groupement.
Dans un communiqué, la préfecture confirme la reprise du chantier sans donner davantage d'éléments sur les détails de cet accord.
"L'accord conclu permet la reprise des travaux de construction de la digue à partir du 15 septembre prochain. Il contribue ainsi à la relance de l'activité économique à La Réunion par la mobilisation de plusieurs entreprises et de nombreux travailleurs", peut-on y lire.
"L'Etat se félicite de la conclusion de cet accord qui permet de poursuivre la construction de cet ouvrage essentiel à la sécurité des Réunionnais".
Depuis le début, le groupement défend que pour réaliser le tronçon MT 5.2 -cette fameuse digue longue de 2,7 km qui relie la Possession à la Grande Chaloupe-, il faudrait une rallonge comprise entre 150 et 300 millions d'euros, pour un marché initial de 298 millions d’euros (soit une augmentation de 50 à 100 %).
Du côté de la Pyramide inversée, on répond que la somme est trop importante et qu’un tel accord serait illégal, puisque les textes prévoient que le montant du marché ne peut pas être augmenté de plus de 15%.
Pour l’heure, rien n’a encore filtré de la réunion de cet après-midi qui est toujours en cours. A peine a-t-on pu apercevoir certains des interlocuteurs, lors d’une courte pause aux alentours de 16h30.
Les transporteurs, qui espèrent une sortie de crise leur permettant de reprendre le travail attendent également sur place. "Nous s’il n’y a pas de solution, on sera toujours en grève. Oui, on durcira le mouvement. On fera quoi exactement ? On le décidera ce soir, prévient Didier Hoarau, président de l’Organisation des transporteurs indépendants (OTI). On attend le résultat. On espère qu’une solution sera trouvée pour que tout le monde puisse reprendre le boulot".
Après plus de sept heure de négociations, en plus des douze heures de discussions de la veille, Didier Robert a quitté les bâtiments de la préfecture vers 21h45, en annonçant que le chantier de la Nouvelle Route du littoral allait reprendre. "Je veux dire à l'ensemble des Réunionnais ma satisfaction, le chantier se poursuit", a-t-il lancé.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère
Chantier de la NRL : un accord trouvé au bout de la nuit
Plus nombreux que jeudi devant les grilles de la préfecture, les transporteurs attendaient aussi de pied ferme l'issue de cette réunion. "On pourra reprendre le travail", réagissaient ces derniers une fois la nouvelle transmise. "On est satisfait !"
Les transporteurs satisfaits mais...
La reprise du chantier est prévue pour le 15 septembre, selon des modalités qui seront précisées ultérieurement. Mais pour Didier Hoarau, "le 15 septembre, c'est loin !" Les transporteurs demandent une rencontre avec le groupement pour parler de la reprise.
Ils attendent tous d'avoir l'accord "écrit" en main, à présent. "Le 22 janvier dernier aussi, on nous avait dit que ça allait reprendre", lâchent-ils, prudents.
Si tous les protagonistes rassemblés autour de la table s’accordent sur le fait qu’il faut terminer le chantier de la Nouvelle route du littoral, la question était de savoir à quel prix.
La Région explique ce soir avoir posé sur la table ce qu'elle était en mesure de poser, c'est-à-dire la quarantaine de millions d'euros supplémentaires évoquée dès le début de son bras de fer avec le groupement.
Dans un communiqué, la préfecture confirme la reprise du chantier sans donner davantage d'éléments sur les détails de cet accord.
"L'accord conclu permet la reprise des travaux de construction de la digue à partir du 15 septembre prochain. Il contribue ainsi à la relance de l'activité économique à La Réunion par la mobilisation de plusieurs entreprises et de nombreux travailleurs", peut-on y lire.
"L'Etat se félicite de la conclusion de cet accord qui permet de poursuivre la construction de cet ouvrage essentiel à la sécurité des Réunionnais".
Sortie de crise
Depuis le début, le groupement défend que pour réaliser le tronçon MT 5.2 -cette fameuse digue longue de 2,7 km qui relie la Possession à la Grande Chaloupe-, il faudrait une rallonge comprise entre 150 et 300 millions d'euros, pour un marché initial de 298 millions d’euros (soit une augmentation de 50 à 100 %).
Du côté de la Pyramide inversée, on répond que la somme est trop importante et qu’un tel accord serait illégal, puisque les textes prévoient que le montant du marché ne peut pas être augmenté de plus de 15%.
Pour l’heure, rien n’a encore filtré de la réunion de cet après-midi qui est toujours en cours. A peine a-t-on pu apercevoir certains des interlocuteurs, lors d’une courte pause aux alentours de 16h30.
Les transporteurs, qui espèrent une sortie de crise leur permettant de reprendre le travail attendent également sur place. "Nous s’il n’y a pas de solution, on sera toujours en grève. Oui, on durcira le mouvement. On fera quoi exactement ? On le décidera ce soir, prévient Didier Hoarau, président de l’Organisation des transporteurs indépendants (OTI). On attend le résultat. On espère qu’une solution sera trouvée pour que tout le monde puisse reprendre le boulot".