L’archipel craint une épidémie de choléra si d’autres bateaux, en provenance de la côte Est de l’Afrique, accostent dans l’un des ports des trois îles.
Les premiers cas ont été détectés par les services de santé du port de Mohéli. Le capitaine d’un navire de la Tanzanie a demandé l’intervention d’une équipe médicale avant d’accoster. Le 2 octobre 2024, le communiqué du ministère de la Santé a confirmé la nouvelle tant redoutée. Les médecins ont demandé l’hospitalisation de cinq membres d’équipage et d’un passager. Tous souffrent du choléra.
Le passager et un membre de l’équipage sont décédés.
Deux autres cas suspects ont été diagnostiqués, depuis. L’un des deux a été pris en charge par les services hospitaliers comoriens. Un service dédié à cette pathologie et à une éventuelle épidémie a été ouvert au CHRI Samba, écrit Comores-Infos.
La crise de l’eau inquiète
Les Comores, comme la majorité des pays en voie de développement, ont déjà été confrontés à une épidémie de choléra. La propreté est l’arme absolue pour éradiquer cette maladie. Pères et mères de famille s’inquiètent de l’absence d’eau au robinet : "J’ai des enfants et avec cette épidémie de choléra ça va être très compliqué de s’en sortir si l’eau ne coule pas au robinet. Il est temps que la Sonede nous trouve une solution sinon, on risque d’en pâtir", confie à La Gazette des Comores, une habitante de la rue Elbak.
La société mauricienne en charge des travaux, sollicitée par le journal, a confié avoir demandé un avenant aux autorités pour finaliser les travaux, "ce premier trimestre 2024", confie le directeur de la société.
Sans attendre, une réunion est organisée dans la journée avec la Sécurité Civile pour répondre aux attentes de la population.