Y aura-t-il du chouchou en veux-tu en voilà pour la Fête du chouchou du 8 au 10 juin à Hell-Bourg ? Vitrine économique et culturelle de Salazie, la manifestation risque de ne pas pouvoir offrir son légume phare en grande quantité. La faute aux dernières intempéries.
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En daube, gratin, rougail ou encore en gâteau, le chouchou est un légume que les réunionnais apprécient et aiment cuisiner. Cette année encore, il sera en fête à Hell-Bourg, à Salazie, du 8 au 10 juin 2018. Reste à savoir en quelle quantité. Car les intempéries de ce début d’année n’ont pas épargné les productions.
Jean-Michel Eclapier, agriculteur depuis 30 ans dans le cirque, peut en témoigner. Sa production est moins importante : entre 200 à 300 tonnes de chouchous en moins sur les 11 hectares (dont 5 sur Fleurs jaunes) d’exploitation qu’il possède. « L’année va être mitigée. On aura qu’entre 40 et 50% de la production normale », précise le producteur au micro de notre journaliste Michelle Bertil. « Depuis Dina on n’a pas eu une telle quantité d’eau et une telle perte au niveau production », ajoute-t-il.
Une production qui recommence tout juste à reprendre des couleurs. Depuis deux semaines, Jean-Michel Eclapier peut de nouveau réapprovisionner les hôpitaux et les écoles. Mais son exploitation étant bio, il n’est pas envisageable de relancer la production avec des produits chimiques. « Ça va prendre plus de temps pour que la plante reprenne, c’est sûr ».
Le reportage de Michelle Bertil et Florence Bouchou.
Jean-Michel Eclapier, agriculteur depuis 30 ans dans le cirque, peut en témoigner. Sa production est moins importante : entre 200 à 300 tonnes de chouchous en moins sur les 11 hectares (dont 5 sur Fleurs jaunes) d’exploitation qu’il possède. « L’année va être mitigée. On aura qu’entre 40 et 50% de la production normale », précise le producteur au micro de notre journaliste Michelle Bertil. « Depuis Dina on n’a pas eu une telle quantité d’eau et une telle perte au niveau production », ajoute-t-il.
Une production qui recommence tout juste à reprendre des couleurs. Depuis deux semaines, Jean-Michel Eclapier peut de nouveau réapprovisionner les hôpitaux et les écoles. Mais son exploitation étant bio, il n’est pas envisageable de relancer la production avec des produits chimiques. « Ça va prendre plus de temps pour que la plante reprenne, c’est sûr ».
Le reportage de Michelle Bertil et Florence Bouchou.
Reportage
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