Un rapport confidentiel de l’IGAS inquiète les syndicalistes du CHU. A 15 jours du COPERMO, ils n’ont toujours pas eu accès au document qui contiendrait des informations quant à la gestion de l’établissement.
Fin 2017, l’Inspection Générale des Affaires Sociales a rendu un nouveau rapport au ministère de la Santé sur le Centre Hospitalier Universitaire de La Réunion. La gestion de l’établissement y serait pointée du doigt. Parmi les points litigieux, le financement d’un bâtiment du CHU de Saint-Pierre ou encore les déplacements de cadres en métropole y seraient analysés.
La gestion remise en question
Mais voilà, pour le moment ce rapport est confidentiel. Les syndicats ont donc demandé à la direction de l’Agence Régionale de Santé de peser auprès du ministère pour que ce rapport soit rendu public. Réponse négative semble-t-il.
Pour David Belda, le secrétaire départemental de Force Ouvrière Santé, le fait de ne pas avoir accès à ce rapport est grave. Au vu des quelques éléments qui ont fuité, l’IGAS mettrait en avant des dysfonctionnements confirmant une mauvaise gestion du CHU. Les syndicats avaient justement déjà alerté sur cet aspect. Si ces premiers éléments sont confirmés, les représentants du personnel se réservent le droit de demander une enquête.
L’avenir du CHU en jeu
Pour les syndicats, il s’agit d’un manque de transparence dangereux. L’enjeu est en effet de taille selon David Belda. Le 31 janvier prochain doit se tenir à Paris un comité interministériel, le COPERMO, dont dépend l’avenir du Centre Hospitalier Universitaire de La Réunion. Le directeur, Lionel Calenge, doit y présenter un plan de retour à l’équilibre pour sortir l’établissement de la crise qu’il traverse depuis plusieurs années. Mais sans les éléments contenus dans le rapport de l’IGAS, le syndicaliste estime qu’il ne pourra y avoir de négociations sincères lors du comité.
Faute d’accord entre direction et syndicats, l’Etat pourrait alors décider d’une mise sous tutelle de l’établissement, à la manière du CHU de Martinique. David Belda rappelle que la suppression de près de 150 postes mais aussi de lits sont également en jeu.
Toutes les précisions sont à retrouver dans le journal télévisé de 12h30 de Réunion 1ère.
Reportage de Marie Redortier.
La gestion remise en question
Mais voilà, pour le moment ce rapport est confidentiel. Les syndicats ont donc demandé à la direction de l’Agence Régionale de Santé de peser auprès du ministère pour que ce rapport soit rendu public. Réponse négative semble-t-il.
Pour David Belda, le secrétaire départemental de Force Ouvrière Santé, le fait de ne pas avoir accès à ce rapport est grave. Au vu des quelques éléments qui ont fuité, l’IGAS mettrait en avant des dysfonctionnements confirmant une mauvaise gestion du CHU. Les syndicats avaient justement déjà alerté sur cet aspect. Si ces premiers éléments sont confirmés, les représentants du personnel se réservent le droit de demander une enquête.
L’avenir du CHU en jeu
Pour les syndicats, il s’agit d’un manque de transparence dangereux. L’enjeu est en effet de taille selon David Belda. Le 31 janvier prochain doit se tenir à Paris un comité interministériel, le COPERMO, dont dépend l’avenir du Centre Hospitalier Universitaire de La Réunion. Le directeur, Lionel Calenge, doit y présenter un plan de retour à l’équilibre pour sortir l’établissement de la crise qu’il traverse depuis plusieurs années. Mais sans les éléments contenus dans le rapport de l’IGAS, le syndicaliste estime qu’il ne pourra y avoir de négociations sincères lors du comité.
Faute d’accord entre direction et syndicats, l’Etat pourrait alors décider d’une mise sous tutelle de l’établissement, à la manière du CHU de Martinique. David Belda rappelle que la suppression de près de 150 postes mais aussi de lits sont également en jeu.
Toutes les précisions sont à retrouver dans le journal télévisé de 12h30 de Réunion 1ère.
Reportage de Marie Redortier.
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