La cour d'appel d'Aix-en-Provence vient de saisir la cour européenne de justice concernant les vapoteuses au cannabis. Elle estime que la législation française n'est pas compatible avec celle de l'UE. Un sujet sensible qui divise l'Europe.
La cigarette électronique au "zamal" a-t-elle un avenir en France ? Le 23 octobre 2018, les magistrats de la cour d'appel correctionnel d'Aix-en-Provence devaient se prononcer sur la vente de e-cigarettes au chanvre en France. Sur le banc des accusés Stéphane Béguerie et Antonin Cohen-Adad, les patrons de "Kanavape". Implantée en Espagne, où la législation est totalement différente de la France (voir encadré), la société des vapoteuses au "zamal" propose à ses clients des recharges contiennent du cannabidiol, molécule non-psychoactive, et 0,2 % de tetrahydrocannabinol (THC), des taux maximum autorisé selon la législation européenne.
Le cannabis ou "zamal" à La Réunion n'en finit plus de diviser ! Le 17 octobre 2018, le Canada, comme l'Uruguay depuis décembre 2013, légalisé la consommation récréative, la production et la vente de cannabis. L'Europe est divisée sur le sujet. Aux Pays-Bas, l'Espagne et la République Tchèque, c'est désormais légal. En Russie, Allemagne, Danemark, Belgique, Autriche, Portugal, Luxembourg, Italie, le cannabis est décriminalisé. En Grande-Bretagne, Estonie, Roumanie, Albanie Slovénie et Suisse, c'est illégal, mais très rarement condamné. En France, Norvège, Suède, Lettonie, Lituanie, Pologne, Slovaquie, Biélorussie, Ukraine, Bulgarie, Grèce, Macédoine, Serbie, Croatie, Hongrie, Moldavie et Bosnie la détention, la consommation, la vente sont illégales.