Les petits producteurs de l’ouest expliquent les mangues Josée hors saison, que l’on voit sur les étals, par les changements climatiques qui touchent La Réunion.
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Des mangues Josée à 12 euros le kilo, on en voit sur les étals des marchés forains en ce moment. Un prix qui s’explique par la rareté du fruit hors saison car la floraison, même si elle est là, n’est pas très importante. En ce moment, Jean-Luc Maillot récolte sur son verger de Grand Fond entre 100 et 150 kilos par semaine. C’est peu. Pour lui, d’ici quelques jours, les mangues ne seront plus sur les marchés forains.
Ce phénomène n’est pas une première dans l’île. D’ailleurs, certains producteurs ont eu des mangues cette année en avril, d’autres en juin. Pour ce producteur de mangues de Grand Fond, et les membres de l’association de verger dont il fait partie, la production est victime du changement climatique qui touche l’île. Depuis 2015, ils estiment une baisse du tonnage journalier, une perte d’environ 50% de la production. En cause, des pluies trop rares et des températures qui brûlent les fleurs.
Si les Josées disparaissent des marchés dans quelques semaines, elles feront leur grand retour en novembre/décembre, avec une saison à son apogée en décembre/janvier. Mais pour que les fruits arrivent bien à maturité, les fleurs ne doivent pas être embêtées par la mouche orientale. Car si elle s’en mêle, la production peut en pâtir de 50 à 60% selon Jean-Luc Maillot qui s’attend malgré tout à une mauvaise saison pour les petits producteurs.
Le prix devrait donc s’en ressentir. Les producteurs, avec des salariés et des charges à payer, ne peuvent travailler en dessous du prix de revient. En novembre/décembre, le prix au kilo de mangues Josées ne devrait pas descendre en dessous des 2 euros.
Comment l’expliquer ?
Ce phénomène n’est pas une première dans l’île. D’ailleurs, certains producteurs ont eu des mangues cette année en avril, d’autres en juin. Pour ce producteur de mangues de Grand Fond, et les membres de l’association de verger dont il fait partie, la production est victime du changement climatique qui touche l’île. Depuis 2015, ils estiment une baisse du tonnage journalier, une perte d’environ 50% de la production. En cause, des pluies trop rares et des températures qui brûlent les fleurs.
Comment s’annonce la saison ?
Si les Josées disparaissent des marchés dans quelques semaines, elles feront leur grand retour en novembre/décembre, avec une saison à son apogée en décembre/janvier. Mais pour que les fruits arrivent bien à maturité, les fleurs ne doivent pas être embêtées par la mouche orientale. Car si elle s’en mêle, la production peut en pâtir de 50 à 60% selon Jean-Luc Maillot qui s’attend malgré tout à une mauvaise saison pour les petits producteurs.« Je ne pense pas qu’on aura pléthore de mangues cette saison »
Le prix devrait donc s’en ressentir. Les producteurs, avec des salariés et des charges à payer, ne peuvent travailler en dessous du prix de revient. En novembre/décembre, le prix au kilo de mangues Josées ne devrait pas descendre en dessous des 2 euros.