Les locaux du Juwa sous scellés, les dirigeants interpellés, le docteur Jimmy Adam, porte-parole international, du parti d'opposition devait se rendre aux Comores et sur le conseil de ses amis s'est arrêté à La Réunion. Il est inquiet et appelle la communauté internationale à intervenir !
Le docteur Jimmy Adam, porte parole du parti d'opposition Juwa, a stoppé son voyage vers les Comores à La Réunion. Il a renoncé à rendre visite à sa mère. Il risquait, comme les autres dirigeants de son parti, d'être interpellé dès son arrivée. Le médecin, installé à Paris, membre officiel du parti du Soleil (en français), en a profité pour donner son analyse des événements qui secouent l'archipel depuis le 30 juillet 2018, jour du référendum organisé par le président Azali Assoumani.
Cette consultation qui a recueilli, 92,74 % de oui au changement de constitution doit permettre au chef de l'Etat des Comores de briguer un second mandat dès 2019.
Mayotte, département français depuis 2014
Ce coup de force, permet au pouvoir de s'affranchir de la constitution mise en place en 2016 qui instaure une présidence tournante entre les îles (Mayotte compris). Mayotte, ayant choisi de rester française en 1976 et devenant département en 2014, s'est s'exclue de fait, de la présidence des Comores.
Cette modification devait accélérer la rotation à la tête de l'Etat, mais l'actuel président a obtenu de la justice la modification de la constitution qui devrait lui permettre de s'affranchir de cette obligation et de briguer à nouveau la direction du pays.
La Constitutionnelle évincée au profit de la Cour suprême
"Tout se joue le 12 avril 2017", explique le docteur Adam, "Azali veut garder le pouvoir. Pour parvenir à ses fins, il a suspendu la Cour constitutionnelle et offert les pouvoirs de celle-ci à la Cour suprême en 2018. Instance dont il a nommé les magistrats. Cela fait déjà un an que nous dénonçons le processus. 150 dirigeants, sympathisants, voire personnes totalement étrangères à la politique ont été interpellées aux Comores. Mes amis m'ont demandé de ne pas venir. Ils m'ont demandé de rester libre et de sensibiliser la communauté internationale sur ce qui se passe actuellement !"
Reste à savoir quelle incidence a eu la découverte d'importantes ressources pétrolières à proximité des côtes de l'archipel sur la crise politique actuelle.
Interview du docteur Jimmy Adam, porte parole international du Juwa
Cette consultation qui a recueilli, 92,74 % de oui au changement de constitution doit permettre au chef de l'Etat des Comores de briguer un second mandat dès 2019.
Mayotte, département français depuis 2014
Ce coup de force, permet au pouvoir de s'affranchir de la constitution mise en place en 2016 qui instaure une présidence tournante entre les îles (Mayotte compris). Mayotte, ayant choisi de rester française en 1976 et devenant département en 2014, s'est s'exclue de fait, de la présidence des Comores.
Cette modification devait accélérer la rotation à la tête de l'Etat, mais l'actuel président a obtenu de la justice la modification de la constitution qui devrait lui permettre de s'affranchir de cette obligation et de briguer à nouveau la direction du pays.
La Constitutionnelle évincée au profit de la Cour suprême
"Tout se joue le 12 avril 2017", explique le docteur Adam, "Azali veut garder le pouvoir. Pour parvenir à ses fins, il a suspendu la Cour constitutionnelle et offert les pouvoirs de celle-ci à la Cour suprême en 2018. Instance dont il a nommé les magistrats. Cela fait déjà un an que nous dénonçons le processus. 150 dirigeants, sympathisants, voire personnes totalement étrangères à la politique ont été interpellées aux Comores. Mes amis m'ont demandé de ne pas venir. Ils m'ont demandé de rester libre et de sensibiliser la communauté internationale sur ce qui se passe actuellement !"
Reste à savoir quelle incidence a eu la découverte d'importantes ressources pétrolières à proximité des côtes de l'archipel sur la crise politique actuelle.
Interview du docteur Jimmy Adam, porte parole international du Juwa