La tension entre les Comores et Mayotte ne se limite plus aux seuls jeux des îles. Des oulémas comoriens viennent d’éditer une fatwa contre : « yoro yiremwa » chanson du groupe mahorais Moro Squad.
« Yoro yiremwa » du groupe Moro Squad fait un véritable carton à Mayotte, mais également sur l’archipel des Comores. En Mars dernier explique le site Mayotte-Hebdo, après la victoire de l’équipe des coelacanthes sur l’ Île Maurice, le public a défilé sur l’air du tube en changeant les paroles : Yoro yiremwa » est devenu, « Yi remwa » (traduction : ils ont été battus).
Pourtant le texte originel du hit déplaît aux oulémas. Ils le jugent insultant envers les femmes et dangereux pour l’unité comorienne.
Un texte satanique
Selon les religieux qui ont organisé un point presse dans un hôtel de Moroni pour expliquer leur démarche, les paroles sont : « obscènes et aux relents sataniques, visant à casser la foi des Comoriens. Je ne pense pas que cette chanson soit l’œuvre d'un Mahorais et je suis sûr que les Mahorais comme d'ailleurs tous les Comoriens ne se reconnaissent pas dans une chanson qui déshonore notre pays », a dénoncé le député Fundi Ali Hadji, appelant les auteurs « à se repentir et à chercher pardon devant Dieu ».
Quel sera l’impact de cette levée de boucliers. Ces interventions n’auront-elles pas l’effet inverse ?
Cette fatwa n’est cependant sans aucune mesure avec celle qui avait été proclamée à l’encontre de Salam Rushdie précise l’auteur de l’article…
Pourtant le texte originel du hit déplaît aux oulémas. Ils le jugent insultant envers les femmes et dangereux pour l’unité comorienne.
Un texte satanique
Selon les religieux qui ont organisé un point presse dans un hôtel de Moroni pour expliquer leur démarche, les paroles sont : « obscènes et aux relents sataniques, visant à casser la foi des Comoriens. Je ne pense pas que cette chanson soit l’œuvre d'un Mahorais et je suis sûr que les Mahorais comme d'ailleurs tous les Comoriens ne se reconnaissent pas dans une chanson qui déshonore notre pays », a dénoncé le député Fundi Ali Hadji, appelant les auteurs « à se repentir et à chercher pardon devant Dieu ».
Quel sera l’impact de cette levée de boucliers. Ces interventions n’auront-elles pas l’effet inverse ?
Cette fatwa n’est cependant sans aucune mesure avec celle qui avait été proclamée à l’encontre de Salam Rushdie précise l’auteur de l’article…