La tension n'est pas prête de retomber aux Comores. Mercredi, le bureau de l'Assemblée nationale de l'Union a entériné la levée de l'immunité parlementaire des députés Abdou Dossar Mohamed, Ali Mhadji et Abdallah Tocha Djohar. Trois élus opposés au gouvernement !
Mercredi 3 octobre 2018, trois députés opposés au gouvernement ont perdu leur immunité parlementaire. Deux d'entre-eux, Ali Mhadji et Abdallah Tocha Djohar sont suspectés d'avoir organisé l'agression violente d'un gendarme. C'était le 30 juillet 2018, jour du référendum organisé par le président de la République de l'archipel.
Le troisième élu, Abdou Dossar Mohamed avait été le secrétaire générale de l'Assemblée nationale. Homme politique de premier plan, il s'était clairement éloigné d'Assoumani Azali depuis le début de l'année 2018. Il était l'un des opposants à la modification de la constitution qui doit permettre à Azali Assoumani de briguer un nouveau mandat présidentiel dès 2019. Cette décision de l'Assemblée qui valide le désir du président démontre que les Comores s'enfoncent inexorablement vers une nouvelle crise politique majeure. Depuis le début du mois d'août 2018, la rupture est consommée entre la Mouvance gouvernementale et l'Union de l'opposition. Chaque jour, un nouvel incident officialise le clash !
Pour l'instant, Assoumani Azali, président des Comores, semble avoir la main, mais combien de dirigeants voulant asseoir leur autorité par la force ont fini par perdre le pouvoir.
Il suffit de jeter un œil vers les Maldives !
Le troisième élu, Abdou Dossar Mohamed avait été le secrétaire générale de l'Assemblée nationale. Homme politique de premier plan, il s'était clairement éloigné d'Assoumani Azali depuis le début de l'année 2018. Il était l'un des opposants à la modification de la constitution qui doit permettre à Azali Assoumani de briguer un nouveau mandat présidentiel dès 2019. Cette décision de l'Assemblée qui valide le désir du président démontre que les Comores s'enfoncent inexorablement vers une nouvelle crise politique majeure. Depuis le début du mois d'août 2018, la rupture est consommée entre la Mouvance gouvernementale et l'Union de l'opposition. Chaque jour, un nouvel incident officialise le clash !
Pour l'instant, Assoumani Azali, président des Comores, semble avoir la main, mais combien de dirigeants voulant asseoir leur autorité par la force ont fini par perdre le pouvoir.
Il suffit de jeter un œil vers les Maldives !