Un septième décès dû au choléra a été enregistré, jeudi, par le ministère de la Santé. Le jeune de 16 ans, avait été admis à l’hôpital El-Maarouf. Malheureusement, le transfert a été retardé à la suite d’un test négatif au centre de soin de Samba.
Le Secrétaire général de la santé des Comores a expliqué les causes de ce drame : "Il avait le choléra, raison pour laquelle il a été admis à Samba. Au moment de son transfert, son test était négatif. Il a été conduit au centre de traitement. Son état se dégradant, il a été admis tardivement à l’hôpital El-Maarouf pour des troubles ioniques, mais il était trop tard", précise La Gazette des Comores.
L’épidémie ralentit
Selon les dernières statistiques recueillies par le ministère, désormais, 110 patients sont guéris et aucun nouveau cas n’a été signalé. Neuf malades sont hospitalisés. Les autorités ne veulent pas crier victoire trop vite.
Malgré la gratuité des soins, de nombreux patients refusent toujours de se rendre dans les centres de santé. Les premiers symptômes ne suffisent pas à les convaincre. Pour remédier à cette difficulté, les autorités ont engagé une campagne de communication. Les médias, les médecins, les leaders religieux et les artistes ont été invités à participer à la diffusion des messages de prévention.
Pour l’instant, les îles de Mohéli et d’Anjouan n’ont pas été touchées par cette épidémie de choléra.