Dans l’Ouest, à Saint-Paul, des ateliers de couture sont organisés pendant les vacances pour les enfants dès sept ans. Se déroulant plusieurs fois par semaine, leur but est d’initier filles et garçons à la confection et au monde créatif. Patience et précision sont les maîtres mots.
•
Il y a des activités sur lesquelles le temps ne semble pas avoir d’emprise. C’est le cas pour la couture que l’on pourrait penser, de prime abord, réservée à nos grands-parents. Pourtant, c’est bien ce passe-temps qu’ont choisi Lou, Jade et Yaelles , âgées respectivement de 11, 9 et 10 ans, pendant leurs vacances scolaires. Elles se sont inscrites à des ateliers couture dans l’ouest de l’île, à Saint-Paul.
Pour les trois fillettes, la couture est une passion. Généralement, elle leur a été insufflée par la famille. Pour Jade, c’est grâce à sa grand-mère : "elle savait déjà coudre. Pour Noël, il y a deux ans, elle m'avait offert une machine, ça m’a plu", raconte-t-elle. Pour Yaelles, c’est sa maman : "ma mère m’a demandé si je voulais faire de la couture, elle m’a montré des photos, j’ai dit oui".
Regardez le reportage de Sigrid Chane Kaye Bone et Philippe Hoarau :
Selon Caroline Maillot, créatrice de la marque Bonbon Cravate et instigatrice des ateliers, "quand on débute, on n’y arrive pas toujours, mais les enfants sont souvent très appliqués. C'est pour cette raison qu'en très peu de temps, on arrive à avoir des productions extrêmement bien réalisées". Son objectif, quand elle a lancé ces après-midi couture, était "d'aider les enfants à créer leur propre univers en leur apprenant à coudre et à décorer leur chambre". Elle-même s’est lancée dans la confection lorsqu’elle a cherché, en vain, à décorer la chambre de son fils.
Ces petits rendez-vous créatifs déclencheront peut-être de nouvelles vocations, permettant ainsi de révéler les grands couturiers de demain.
Pour les trois fillettes, la couture est une passion. Généralement, elle leur a été insufflée par la famille. Pour Jade, c’est grâce à sa grand-mère : "elle savait déjà coudre. Pour Noël, il y a deux ans, elle m'avait offert une machine, ça m’a plu", raconte-t-elle. Pour Yaelles, c’est sa maman : "ma mère m’a demandé si je voulais faire de la couture, elle m’a montré des photos, j’ai dit oui".
Regardez le reportage de Sigrid Chane Kaye Bone et Philippe Hoarau :
Précision et patience
La couture demande précision et patience. Lou explique que c’est justement ce qui lui plaît dans l’activité : "me concentrer sur quelque chose et ne penser à rien d'autre". Pour Yaëlles, la couture sort de l’ordinaire et c’est ce qu’elle apprécie. Pour elle, "c'est amusant car ce n’est pas tous les jours qu'on fait ça".Selon Caroline Maillot, créatrice de la marque Bonbon Cravate et instigatrice des ateliers, "quand on débute, on n’y arrive pas toujours, mais les enfants sont souvent très appliqués. C'est pour cette raison qu'en très peu de temps, on arrive à avoir des productions extrêmement bien réalisées". Son objectif, quand elle a lancé ces après-midi couture, était "d'aider les enfants à créer leur propre univers en leur apprenant à coudre et à décorer leur chambre". Elle-même s’est lancée dans la confection lorsqu’elle a cherché, en vain, à décorer la chambre de son fils.
Ateliers pendant les vacances
Caroline, passionnée par la création, a lancé ces ateliers depuis le début des vacances. Accessibles aux enfants dès sept ans, ils ont été complets dès le départ. "Je pense qu'il y a une vraie demande, une vraie envie des parents que leurs enfants puissent faire quelque chose de leurs mains", explique-t-elle en souriant. "On passe un très bon moment, on apprend à se connaître, on partage le goûter". Faisant la part belle aux idées reçues, l’activité attire également les garçons qui ont été plusieurs à s’inscrire aux ateliers depuis leur lancement.Ces petits rendez-vous créatifs déclencheront peut-être de nouvelles vocations, permettant ainsi de révéler les grands couturiers de demain.