Un homme a été condamné à dix ans de prison, par la cour d’assises de Saint-Denis, ce jeudi 27 septembre. Il est accusé d’avoir violé une adolescente dans le lit de la rivière des Galets en 2015.
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Un Portois de 46 ans a été condamné à dix ans de prison ce jeudi 27 septembre par la Cour d’assises de Saint-Denis. Il est reconnu coupable du viol d’une adolescence de 16 ans, à la Rivière des Galets. Le verdict est en deça du réquisitoire de l'avocate générale qui avait requis quatorze ans de prison assortis d'une interdiction de séjour au Port pendant dix ans pour que la victime puisse se reconstruire sans craindre de croiser son agresseur
Les faits remontent à août 2015, vers 20 heures. L’homme vêtu de noir avait poursuivi deux adolescentes qui se trouvaient près du supermarché Jumbo-Score. L’une d’elle s’était réfugié dans le lit de la Rivière des Galets, mais l’homme l’avait rattrapée puis violé avant de s’enfuir. L’amie, effrayée, s’était enfui pour alerter la police. Le Portois s’était finalement livré de lui-même au commissariat, six mois plus tard.
Par ailleurs, Me Ibrahim Akhoun s’est fait un devoir de rappeler que son client, rongé par le remord, s’était rendu de lui-même aux forces de l’ordre. Et c’est grâce à lui, précise-t-il, que ce procès a pu se tenir aujourd’hui.
Cette audience est un premier pas, selon Me Akhoun, pour la reconstruction de la victime. Il réclamait donc une justice dans les deux sens : la victime et son client. Il a terminé sa plaidoirie avec une phrase de son confrère Eric Dupont-Moretti : "Ne vous contentez-pas de juger, rendez la justice !"
Les faits remontent à août 2015, vers 20 heures. L’homme vêtu de noir avait poursuivi deux adolescentes qui se trouvaient près du supermarché Jumbo-Score. L’une d’elle s’était réfugié dans le lit de la Rivière des Galets, mais l’homme l’avait rattrapée puis violé avant de s’enfuir. L’amie, effrayée, s’était enfui pour alerter la police. Le Portois s’était finalement livré de lui-même au commissariat, six mois plus tard.
La défense
Durant le procès, la défense a demandé une "sanction juste qui prenne en compte les carences de son client, son parcours chaotique". L’avocat a semble-t-il été entendu par les jurés.Par ailleurs, Me Ibrahim Akhoun s’est fait un devoir de rappeler que son client, rongé par le remord, s’était rendu de lui-même aux forces de l’ordre. Et c’est grâce à lui, précise-t-il, que ce procès a pu se tenir aujourd’hui.
Cette audience est un premier pas, selon Me Akhoun, pour la reconstruction de la victime. Il réclamait donc une justice dans les deux sens : la victime et son client. Il a terminé sa plaidoirie avec une phrase de son confrère Eric Dupont-Moretti : "Ne vous contentez-pas de juger, rendez la justice !"