Les autorités renforcent les moyens d'alerte pour les victimes de violences intrafamiliales, ainsi que pour les témoins. Des numéros sont actifs, mais appeler n'est pas toujours possible, alors les associations s'installent au plus près du public.
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" Il est déconseillé de sortir. Il n’est pas interdit de fuir ! ". La formule est celle des autorités face aux violences conjugales, et plus largement intrafamiliales.
Indispensable à endiguer l’épidémie de coronavirus, le contexte actuel particulier du confinement à domicile est malheureusement un terreau favorable aux violences. Pourtant, le constat semble unanime, le nombre d’appels et de plaintes a baissé drastiquement et " nous inquiète " a déclaré la sous-préfète en charge de la cohésion sociale le 2 avril dernier.
Forces de l’ordre et associations restent donc mobilisées durant cette crise sanitaire pour assurer soutien et protection aux femmes et enfants victimes. Certaines mesures, comme les moyens d’alerte, ont également été renforcées.
Parce que les victimes se retrouvent confinées avec leur bourreau et ne peuvent pas forcément appeler, l’alerte SMS au 114 a été mise en place. D’autres moyens d’alerte sont également possibles. Ainsi, les pharmaciens sont à l’écoute de toute personne victime ou souhaitant signaler un fait de violence. Ils peuvent ainsi alerter les forces de l’ordre.
A partir de ce jeudi 16 avril, 7 associations tiennent désormais des permanences dans les centres commerciaux de l’île, de 9h à 12h30. Victimes ou témoins peuvent aller à leur rencontre et échanger avec elles. Reportage de Réunion la 1ère.
Une première expérience à laquelle participent volontiers les associations, bien que la présence dans un lieu public avec du passage puisse être limitative selon Thérèse Baillif. La présidente du CEVIF revenait sur la nécessité de ne pas taire les violences faites aux femmes et aux enfants, dans le journal télévisé de 12h30 sur Réunion la 1ère.
Indispensable à endiguer l’épidémie de coronavirus, le contexte actuel particulier du confinement à domicile est malheureusement un terreau favorable aux violences. Pourtant, le constat semble unanime, le nombre d’appels et de plaintes a baissé drastiquement et " nous inquiète " a déclaré la sous-préfète en charge de la cohésion sociale le 2 avril dernier.
Forces de l’ordre et associations restent donc mobilisées durant cette crise sanitaire pour assurer soutien et protection aux femmes et enfants victimes. Certaines mesures, comme les moyens d’alerte, ont également été renforcées.
Les moyens d’alerte renforcés
Les mesures d’urgence annoncées par Marlène Schiappa, la secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes sont opérationnelles à La Réunion. Le numéro 3919, Violences Femmes Info, est ainsi joignable du lundi au samedi de 9h à 19h, le 119 Enfance en danger et la plateforme de signalement des abus sexuels et sexistes, arretonslesviolences.gouv.fr, sont également actifs.Parce que les victimes se retrouvent confinées avec leur bourreau et ne peuvent pas forcément appeler, l’alerte SMS au 114 a été mise en place. D’autres moyens d’alerte sont également possibles. Ainsi, les pharmaciens sont à l’écoute de toute personne victime ou souhaitant signaler un fait de violence. Ils peuvent ainsi alerter les forces de l’ordre.
Des permanences dans les centres commerciaux
Et puis, certaines nouvelles mesures ont été prises. Les associations spécialisées restent plus que jamais mobilisées durant toute la période de confinement.A partir de ce jeudi 16 avril, 7 associations tiennent désormais des permanences dans les centres commerciaux de l’île, de 9h à 12h30. Victimes ou témoins peuvent aller à leur rencontre et échanger avec elles. Reportage de Réunion la 1ère.
Dispositif dans les grandes surfaces pour lutter contre les violences intrafamiliales.
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Une première expérience à laquelle participent volontiers les associations, bien que la présence dans un lieu public avec du passage puisse être limitative selon Thérèse Baillif. La présidente du CEVIF revenait sur la nécessité de ne pas taire les violences faites aux femmes et aux enfants, dans le journal télévisé de 12h30 sur Réunion la 1ère.