Le Conseil de l’Ordre des médecins de La Réunion est dans le viseur de l’instance nationale. Un signalement au procureur de la République a en effet été fait. La gestion de l’ancien bureau serait en cause.
•
Que s’est-il passé dans les comptes du Conseil de l’Ordre des médecins à La Réunion ? A cette question, peu d’éléments de réponse pour le moment, mais ce qui est certain, c’est que le Conseil national de l’Ordre des médecins, à Paris, a estimé devoir faire un signalement auprès du procureur de La République à La Réunion. La Cour des comptes a également été alertée et a dépêché 3 conseillers. Ces derniers sont en train d'éplucher les comptes du Conseil départemental.
Selon les instances nationales, ce signalement vise l’ancien président et l’ancien secrétaire général du Conseil départemental. Alors que le bureau a été renouvelé de moitié le 21 juin dernier, des dissensions en interne seraient apparues.
Le Conseil national de l'Ordre des médecins aurait alors reçu des courriers et appels anonymes laissant entendre que des malversations auraient été commises. Il serait question d'utilisation de l'argent du Conseil départemental à des fins personnelles, comme des frais de voyage ou de bouche, sans lien avec le mandat des intéressés. Des milliers d'euros seraient en jeu.
Depuis, un nouveau bureau a été mis en place, le 20 septembre dernier. Pour le Conseil national de l’Ordre des médecins, ce signalement est une obligation s’il est constaté des faits à caractère délictuel, et ce, conformément à l’article 40 du code de procédure pénale.
Il n’y a donc à ce jour aucune instruction ouverte par le procureur de la République, celui-ci attendant les conclusions de la Cour des Comptes pour agir en conséquence.
C’est justement toute la question, on ignore pour l’instant la nature des faits reprochés au Conseil départemental de l’Ordre des médecins. Ce qu’il faut savoir, c’est que cette instance ne reçoit aucune subvention, elle est autofinancée par ses membres. Ainsi, si préjudice financier il y a, il ne porterait donc pas sur des fonds publics, et constituerait à priori un montant limité.
Mais les irrégularités pourraient tout aussi bien porter sur le pouvoir réglementaire dont dispose le conseil. Garant de l’indépendance de ses membres, l’organisme gère l’installation des médecins, les contrats passés avec les structures publiques et privées ou encore la délivrance des autorisations de remplacement.
Autant de domaines dans lesquels le Conseil départemental de l’Ordre des médecins peut être aujourd’hui sommé de rendre des comptes à son autorité de tutelle le Conseil national.
Selon les instances nationales, ce signalement vise l’ancien président et l’ancien secrétaire général du Conseil départemental. Alors que le bureau a été renouvelé de moitié le 21 juin dernier, des dissensions en interne seraient apparues.
Le Conseil national de l'Ordre des médecins aurait alors reçu des courriers et appels anonymes laissant entendre que des malversations auraient été commises. Il serait question d'utilisation de l'argent du Conseil départemental à des fins personnelles, comme des frais de voyage ou de bouche, sans lien avec le mandat des intéressés. Des milliers d'euros seraient en jeu.
Depuis, un nouveau bureau a été mis en place, le 20 septembre dernier. Pour le Conseil national de l’Ordre des médecins, ce signalement est une obligation s’il est constaté des faits à caractère délictuel, et ce, conformément à l’article 40 du code de procédure pénale.
Il n’y a donc à ce jour aucune instruction ouverte par le procureur de la République, celui-ci attendant les conclusions de la Cour des Comptes pour agir en conséquence.
Dérives financières, passe-droits, qu’en est-il ?
C’est justement toute la question, on ignore pour l’instant la nature des faits reprochés au Conseil départemental de l’Ordre des médecins. Ce qu’il faut savoir, c’est que cette instance ne reçoit aucune subvention, elle est autofinancée par ses membres. Ainsi, si préjudice financier il y a, il ne porterait donc pas sur des fonds publics, et constituerait à priori un montant limité.
Mais les irrégularités pourraient tout aussi bien porter sur le pouvoir réglementaire dont dispose le conseil. Garant de l’indépendance de ses membres, l’organisme gère l’installation des médecins, les contrats passés avec les structures publiques et privées ou encore la délivrance des autorisations de remplacement.
Autant de domaines dans lesquels le Conseil départemental de l’Ordre des médecins peut être aujourd’hui sommé de rendre des comptes à son autorité de tutelle le Conseil national.