Marine Le Pen au CHM : « il faut un nouvel hôpital »

Anchya Bamana, la députée RN de Mayotte et Marine Le Pen au CHM
Arrivée depuis dimanche 5 janvier sur le département, Marine Le Pen poursuit sa visite à Mayotte après le passage dévastateur du cyclone Chido le 14 décembre dernier. Ce lundi 6 janvier, elle était en visite express au centre hospitalier de Mayotte (CHM).

Le CHM partiellement détruit par le cyclone Chido fonctionne en mode très dégradé. Et c’est exactement ce qu’est venu constater Marine Le Pen. Les journalistes n’étaient pas autorisés à suivre la visite express au sein du CHM ni même au dispensaire Jacaranda, juste en face. Une visite au dispensaire qui n’était pas prévue, mais Marine Le Pen a accepté de suivre une soignante du CHM qui voulait lui montrer leur condition de travail. Depuis le passage du cyclone, le bâtiment est toujours inondé et donc sans électricité.

À l’issue des deux visites, devant la presse, Marine Le Pen parle de « fuites d’eau un peu partout ». Situation très difficile à la maternité, ou « une aile entière est fermée ». En plein été austral, les agents hospitaliers travaillent sans "clim". Des conditions de travail très dégradées qui favorisent « le développement de germes ». Des risques pour « les soignants, mais bien entendu pour les patients ». Anchya Bamana, la députée RN, debout derrière Marine Le Pen acquiesce. "Il y a une urgence absolue, ils sont héroïques (agents hospitaliers), ils font face à l’urgence urgentissime".

Marine Le Pen au CHM

Marine Le Pen rappelle qu’elle n’a pas de pouvoir décisionnaire : "nous sommes ceux qui sonneront la cloche quand le monde regardera ailleurs parce qu’il y aura d’autres évènements intervenus entre-temps, pour rappeler aux gouvernants les promesses qui ont été faites". Et parmi ces "promesses" le nouvel hôpital.

"On paye les projets qui ont été promis et qui sont dans les tuyaux dit-on mais des tuyaux qui sont très très long manifestement, parce que ça ne sort toujours pas. Un nouvel hôpital promis en 2018, et qui n’a pas vu un début d’un commencement… Pas de financement, pas de travaux quoi, il n’y a rien. " La réalité c’est qu’il faut un nouvel hôpital, à chaque fois, on met les structures les unes sur les autres, à force ça ressemble à une maison en lego" décrit-elle ainsi le CHM agrandit par la force des choses.