Le 2 novembre dernier, le préfet de La Réunion, Jérôme Filippini, a présenté une nouvelle version du Bouclier Qualité Prix pour l’année 2022-2023, dite "BQP+". Malgré l’inflation, celui-ci n’a pas augmenté. Il a été fixé à 348 euros jusqu’en février 2023.
Ce jeudi 9 février, l’heure est donc à un premier bilan par la préfecture. Trois mois après la signature de l’accord sur le BQP+ et dans le contexte des négociations pour la mise en place de ce BQP, des progrès sont confirmés et des améliorations sont en cours de négociation.
Des variations de prix observés entre les produits
Des variations de prix entre produits sont observées. Le panier du BQP+ se maintient selon les enseignes entre 325,95 et 348 euros, avec un prix moyen à 341 € ; "soit sept euros moins cher que le prix plafond" précisent les autorités.
Sur la visibilité des produits BQP+, une amélioration a été constatée depuis la fin de l’année dernière avec la mise en place en entrée de magasin d’une affiche présentant les 153 produits par rayons. "Dans les rayons, le balisage, jusqu’alors insuffisamment visible, s’est également amélioré dans la plupart des enseignes" détaille la préfecture, qui ajoute que "des progrès sont néanmoins encore possibles en s’appuyant sur la généralisation des bonnes pratiques et l’État veillera à ce que cela soit rapidement le cas".
Des ruptures de produits BQP+
Selon les enseignes, le taux de rupture des produits varie entre 14 et 27 % pour un taux moyen qui se maintient aux alentours de 20 %. Une rupture liée "principalement aux perturbations du commerce international".
Des enseignes "semblent être plus rigoureuses dans la gestion de l'approvisionnement et de la mise en rayon des produits" déclarent les autorités.
Vers un élargissement du BQP à d’autres secteurs ?
Concernant l’élargissement du BQP à d’autres secteurs, "comme le préfet s’y est engagé et à la demande du ministre délégué en charge des Outre-mer, l’élargissement du BQP vers d’autres secteurs, en particulier les pièces détachées automobiles et le bricolage, est en discussion" affirme la préfecture.
Le reportage de Réunion La 1ère :
Les contrôles de l’État se poursuivent en magasin et, comme chaque début de mois, les enseignes doivent transmettre à la DEETS leurs prix et volumes commercialisés conclut-elle.