Les douanes ont saisi deux fois plus de cocaïne à La Réunion en un an. Les trafics de drogues dures sont structurés et le gramme de cocaïne se négocie à 100 euros.
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En une année, les douanes ont saisi deux fois plus de cocaïne. "Il y a des saisies à l’aéroport, mais aussi au niveau postal, affirme Eric Tuffery, procureur de la République. Police et gendarmerie font un travail compliqué pour remonter les trafics qui peuvent être parfois très structurés". En zone gendarmerie, les saisies d'ecstasy ont explosé : 12 000 cachets en 2018, et 14 000 l'année précédente.
Regardez le reportage de Nadia Tayama et Willy Thevenin :
Au Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Denis, le service addictologie suit une dizaine de personnes touchées par la cocaïne et les drogues de synthèses.
Jean-François Guignard dirige l'association Réseau Oté qui fait de la prévention et assure des soins. Il répond aux questions de Pascal Souprayen dans le journal de 12h30 de Réunion La 1ère :
Regardez le reportage de Nadia Tayama et Willy Thevenin :
"Facilité d’accès aux drogues redoutables"
Le gramme de cocaïne à La Réunion se négocie aujourd’hui aux alentours de 100 euros. Il n’est plus seulement réservé aux catégories aisées. "Il y a aujourd’hui une facilité d’accès à des drogues redoutables", ajoute le procureur. Près de 2% des Réunionnais font usage de drogues. Cocaïne et ecstasy ont trouvé leurs consommateurs dans le milieu de la nuit.Au Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Denis, le service addictologie suit une dizaine de personnes touchées par la cocaïne et les drogues de synthèses.
"Une addiction puissante"
"La cocaïne est hautement addictive, avec une addiction puissante qui peut avoir des conséquences sur le plan psychiatrique, mais aussi sur le plan cardiaque", assure David Mete, chef de service d’addictologie au CHU. Il y a six ans, une seule personne était prise en charge au CHU pour addiction aux drogues de synthèse.Jean-François Guignard dirige l'association Réseau Oté qui fait de la prévention et assure des soins. Il répond aux questions de Pascal Souprayen dans le journal de 12h30 de Réunion La 1ère :