Un contrat local pour lutter contre les violences conjugales, sexistes et sexuelles dans l’Est

Un contrat local signé pour lutter contre les violences conjugales, sexistes et sexuelles dans l’Est.
Le préfet, les collectivités : tous ont signé un contrat local, ce lundi 26 août, pour lutter contre les violences conjugales, sexistes et sexuelles dans l’Est de La Réunion. Ce territoire accuse un retard dans la lutte contre les violences intrafamiliales. Explications.
En France depuis le début de l'année, 93 femmes sont mortes sous les coups de leur compagnon ou ex-conjoint. Face à cette situation, le gouvernement organise le 3 septembre prochain à Matignon, le Grenelle des violences conjugales.

A la Réunion aussi les autorités se mobilisent. Ce lundi 26 août, le premier contrat local contre les violences conjugales sexistes et sexuelles, a été signé par différents acteurs tels que le Préfet, les bailleurs sociaux, les Collectivités, l'Agence Régionale de Santé, la CAF, mais aussi les maires de l'Est de l’île. C’est le onzième contrat de ce type signé au niveau national.

Regardez le reportage de Réunion La 1ère :  

Un retard dans l’Est

Cet arrondissement de l’Est a été choisi à La Réunion, car il accuse le plus grand retard dans la lutte contre les violences intrafamiliales. Ce territoire a subi la plus forte évolution du nombre de plaintes liées aux violences intrafamiliales avec 698 plaintes en 2018, soit + 14% par rapport à 2017. De plus, plus de 1 500 interventions liées aux violences intrafamiliales ont été réalisées par les forces de l’ordre sur ce territoire de l’Est qui comprend Saint-Benoi,t Bras-Panon, la Plaine des Palmistes, Sainte-Rose, Salazie et Saint-André.
 

Que prévoit le contrat ?

Ce contrat local vise à améliorer la connaissance de ces violences, établir une stratégie de lutte à l’échelle de l’arrondissement, sensibiliser d’avantage, mais aussi faire connaître les dispositifs d’informations et de prise en charge pour les victimes. Ce contrat doit surtout permettre d’améliorer la prévention, la prise en charge, la mise à l’abri et la protection des femmes victimes de violences.