COP26: des tonnes de plastique dans l'océan et sur nos plages

Nettoyage du Cap Lahoussaye, le 21 septembre 2019
238 tonnes de plastique ont été découvertes sur les îles Cocos. Cette pollution n'est que la partie visible de l'iceberg. En septembre 2021, les scientifiques ont réévalué les micros billes (1 à 5 mm) à 24,4 milliards de milliards. Elles sont ingérées par la faune marine, des fosses à la surface.

Jour après jour, les alertes concernant l'urgence environnementale se multiplient. La COP26 qui se tient actuellement à Glasgow touche à sa fin. Après, les hydrocarbures, les rejets de CO2, il a été question des déchets plastiques. Ils sont partout. Il suffit de se promener sur notre île pour se rendre compte de l'ampleur de la pollution. Marchez au bord de l'océan sur une plage de l'Est et la réalité visible vous saute aux yeux.

Pourtant, ce n'est que la partie visible de l'immensité du problème. En septembre 2021, une étude scientifique vient de revoir à la hausse ses estimations concernant la quantité de micros billes de plastique qui encombre les océans. Le Monde écrit : "Selon l’étude internationale menée par Atsuhiko Isobe, du Centre de recherches océaniques et atmosphériques de l’université de Kyushu (Japon), il y aurait 24,4 trillions (milliards de milliards) de ces particules d’une taille comprise entre 1 et 5 millimètres". Ces particules invisibles dans l'eau représenteraient de 82 à 578 000 tonnes. Si l'on ajoute les micros particules, facilement ingérées par les poissons, les mammifères marins, le constat est alarmant.

Les îles Cocos, les Seychelles, les Maldives nettoient constamment les atolls

 

Dès 2019, les scientifiques australiens écrivaient dans la revue Nature Scientific Reports que la quantité de plastique circulant dans les océans est largement sous-estimée. Sur les îles Cocos, 27 atolls perdus dans l'océan Indien, à plus de 2 000 kilomètres de l'Australie, les biologistes ont estimé que le sable renfermait 400 millions de fragments, soit 238 tonnes. Avant de préciser, qu'il est question des déchets échoués souligne Le Parisien.

Les Maldives, le Kenya, le Sri Lanka et l'Afrique du Sud font partie des 23 pays à avoir participé à l'étude sur le danger environnementale que représentent ces billes. En se dégradant écrit dhnet.be, ces résidus peuvent libérer du CO2, de l'éthylène, du méthane et du propane, des gaz à effet de serre. L'utilisation des énergies fossiles et leur transformation ne peuvent pas continuer. Elles pèsent sur l'environnement et l'avenir de l'humanité, pas de la vie, ni de la terre ou de l'univers.