153 nouvelles contaminations par la covid-19 ont été enregistrées pendant le week-end, dont 115 à Tananarive. Madagascar qui comptabilise désormais 14 décès et 1 596 personnes touchées par le coronavirus. La capitale est à nouveau le centre épidémique de la Grande île.
Tananarive est redevenu le foyer principal de l'épidémie de covid-19, depuis le milieu de la semaine dernière. Ce constat a été mis en évidence par les derniers résultats des tests réalisés pendant le week-end. 115 des 153 nouveaux patients détectés vivent dans la capitale écrit Midi-Madagascar.
Cette augmentation brutale de nouveaux cas inquiète les autorités qui redoutent une explosion de cette épidémie dans les quartiers populaires.
Depuis bientôt quatre mois, les forces de l'ordre comme les soignants des centres médicaux tentent de faire passer le message de l'importance des gestes barrières et de l'obligation de porter un masque, mais il est difficile à entendre dans ces milieux miséreux où l'urgence est quotidienne.
La maladie, l'insalubrité, la promiscuité, le mal-logement, ils vivent avec depuis toujours. Ils entendent, comprennent, mais pour la grande majorité des habitants de la banlieue déshéritée de Tana se nourrir est plus important que de fabriquer un masque. Comment mettre fin aux marchés sauvages qui se tiennent au milieu des bidonvilles ?
Cette réalité vaut sur la Grande île comme dans la majorité des pays les plus pauvres à travers le monde. Ce n'est d'ailleurs pas par hasard, si ce sont toujours les secteurs les plus démunis des mégalopoles où l'on compte le plus grand nombre de personnes touchées par le coronavirus.
La dernière victime du virus est une femme de 54 ans. Elle est décédée, dimanche à Tamatave, précise Madagascar-Tribune.
Les derniers chiffres permettent de noter que Tamatave et sa région sont des points très sensibles. 37 des derniers tests positifs ont été effectués dans ce secteur. Un seul patient arrive de Fianarantsoa, une ville située à quelques kilomètres au Sud de Tananarive et qui laisse peu de doute sur le lieu de la contamination du patient.
Cette augmentation brutale de nouveaux cas inquiète les autorités qui redoutent une explosion de cette épidémie dans les quartiers populaires.
Depuis bientôt quatre mois, les forces de l'ordre comme les soignants des centres médicaux tentent de faire passer le message de l'importance des gestes barrières et de l'obligation de porter un masque, mais il est difficile à entendre dans ces milieux miséreux où l'urgence est quotidienne.
L'épidémie circule très vite dans les quartiers les plus pauvres
La maladie, l'insalubrité, la promiscuité, le mal-logement, ils vivent avec depuis toujours. Ils entendent, comprennent, mais pour la grande majorité des habitants de la banlieue déshéritée de Tana se nourrir est plus important que de fabriquer un masque. Comment mettre fin aux marchés sauvages qui se tiennent au milieu des bidonvilles ?
Cette réalité vaut sur la Grande île comme dans la majorité des pays les plus pauvres à travers le monde. Ce n'est d'ailleurs pas par hasard, si ce sont toujours les secteurs les plus démunis des mégalopoles où l'on compte le plus grand nombre de personnes touchées par le coronavirus.
La femme de 54 ans est décédée, dimanche, à Tamatave
La dernière victime du virus est une femme de 54 ans. Elle est décédée, dimanche à Tamatave, précise Madagascar-Tribune.
Les derniers chiffres permettent de noter que Tamatave et sa région sont des points très sensibles. 37 des derniers tests positifs ont été effectués dans ce secteur. Un seul patient arrive de Fianarantsoa, une ville située à quelques kilomètres au Sud de Tananarive et qui laisse peu de doute sur le lieu de la contamination du patient.