La crise sanitaire a remisé les tensions politiques au second plan. Le ministre de la Santé est toujours en poste, tout comme ses interlocuteurs, plus ou moins favorables. Ce week-end, la covid-19 a encore frappé. Les autorités comptabilisent 9 morts et 554 personnes infectées en deux jours.
Il est impossible de rester de glace quand il est question de maladies potentiellement mortelles. La covid-19 a révélé notre fragilité humaine face à l'inconnu. Les pays "développés" ont été les premiers à s'inquiéter de la rapidité avec laquelle cette pandémie se propageait à travers la planète. Les pays en voix de développement, ou considéré comme appartenant au tiers-monde, ont montré nettement plus de calme, ou de fatalisme, selon les observateurs.
Madagascar où la famine, le paludisme, la dengue, la peste tuent chaque année des milliers de personnes, tente d'endiguer la crise sanitaire. Faute de moyens et d'aides au début, les partenaires traditionnels étant occupés à lutter contre la pandémie, la Grande île s'est tournée vers sa pharmacopée et plus particulièrement vers l'artémisia.
Malgré l'extension de l'épidémie et le nombre de tests positifs plus importants, il est trop tôt pour savoir si la "médecine traditionnelle" a permis d'éviter la catastrophe annoncée. Ce week-end, le Centre de commandement de lutte contre la covid-19 a enregistré 554 cas nouveaux tests positifs et 9 décès. C'est beaucoup, beaucoup trop. Madagascar comptabilise, depuis l'arrivée du virus sur son territoire, 85 morts et 9 295 personnes infectées.
Ce dernier chiffre concerne uniquement le nombre de Malgaches ou touristes ou travailleurs étrangers porteurs de la covid-19. Il n'est pas question de milliers de morts comme dans des pays européens, au Brésil ou aux Etats-Unis.
Cette précision est importante. Madagascar n'est pas sorti d'affaire et la crise sanitaire est toujours la préoccupation première de la population. Le gouvernement, conscient de l'urgence, a mis sous le boisseau ses dissensions. Le ministre de la Santé, placé sur la sellette après son appel à l'aide auprès des sociétés et Etats amis, reste en poste.
Cette initiative officielle n'avait pas été du goût de l'exécutif, mais lors d'une conférence de presse, le mis en cause a confirmé qu'il était toujours aux commandes (voir la vidéo de 24/24). Comme le président de la République, il a évoqué l'obligation de rester unis au moment où Madagascar mène une guerre contre un ennemi invisible. L'armée malgache est mobilisée, depuis ce week-end, pour aider les soignants écrit L'Express de Madagascar.
Madagascar où la famine, le paludisme, la dengue, la peste tuent chaque année des milliers de personnes, tente d'endiguer la crise sanitaire. Faute de moyens et d'aides au début, les partenaires traditionnels étant occupés à lutter contre la pandémie, la Grande île s'est tournée vers sa pharmacopée et plus particulièrement vers l'artémisia.
85 morts depuis le début de l'épidémie
Malgré l'extension de l'épidémie et le nombre de tests positifs plus importants, il est trop tôt pour savoir si la "médecine traditionnelle" a permis d'éviter la catastrophe annoncée. Ce week-end, le Centre de commandement de lutte contre la covid-19 a enregistré 554 cas nouveaux tests positifs et 9 décès. C'est beaucoup, beaucoup trop. Madagascar comptabilise, depuis l'arrivée du virus sur son territoire, 85 morts et 9 295 personnes infectées.
Ce dernier chiffre concerne uniquement le nombre de Malgaches ou touristes ou travailleurs étrangers porteurs de la covid-19. Il n'est pas question de milliers de morts comme dans des pays européens, au Brésil ou aux Etats-Unis.
L'armée est mobilisée pour lutter contre la covid-19
Cette précision est importante. Madagascar n'est pas sorti d'affaire et la crise sanitaire est toujours la préoccupation première de la population. Le gouvernement, conscient de l'urgence, a mis sous le boisseau ses dissensions. Le ministre de la Santé, placé sur la sellette après son appel à l'aide auprès des sociétés et Etats amis, reste en poste.
Cette initiative officielle n'avait pas été du goût de l'exécutif, mais lors d'une conférence de presse, le mis en cause a confirmé qu'il était toujours aux commandes (voir la vidéo de 24/24). Comme le président de la République, il a évoqué l'obligation de rester unis au moment où Madagascar mène une guerre contre un ennemi invisible. L'armée malgache est mobilisée, depuis ce week-end, pour aider les soignants écrit L'Express de Madagascar.